Mes chers lecteurs,
J’avais rempli deux pages de considérations et réflexions que je considérais comme assez importantes autour de cette « nouveauté » (ou « actualité en évolution ») des blogs. Une chance extraordinaire que les nouvelles technologies nous ont offerte, en nous donnant, très généreusement — parfois « in extremis », au bout de vies constellées de rendez-vous manqués —, la possibilité de nous exprimer librement et jusqu’au bout.
Dans mon propos, j’avais pourtant glissé des phrases baroques, qui se multipliaient les unes sur les autres comme des vagues au cours d’une tempête.
Peut-être, cette prolixité venait de mon estomac en reflux et des circonvolutions de mon intestin, qui me faisaient présager un bloc physique encore plus redoutable que l’autre bloc, celui d’une éventuelle censure, incombant toujours sur nos têtes, nos bouches et nos mains — comme revers de la médaille de cette euphorie croissante lors de nos navigations tous azimuts…
J’avais entamé aussi une espèce de réflexion constructive sur cette communauté francophone des blogs littéraires, offrant un panorama rassurant d’une convergence, aussi involontaire qu’objective, autour de plusieurs thèmes assez intéressants, qui vont au-delà de la pure et simple « expression individuelle ». J’avais recueilli des éléments pour un véritable reportage, que je voulais titrer à peu près comme ça : « Les blogs, sont-ils des phénomènes artistiques et/ou littéraires à part entière ? »
Mais, j’ai dû m’arrêter. Je me suis dit que rien ne pouvait se réaliser, même dans une collectivité sérieuse et fiable comme celle-ci, en dehors de principes établis et de règles partagées qui auraient demandé une discussion « préalable », un travail collectif dont on ne voit, pour le moment, que de faibles signaux…
J’ai alors déchiré mes pages, en regagnant mon lit.

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Une « Macondo » hivernale

En fermant les yeux, je n’ai pas pu me passer de mon appareil digestif en panne. Pour me consoler, j’ai parcouru les pages de Marquez, où son alter ego Florentino Ariza parvient à se moquer même de ses blocs intestinaux récurrents grâce au « toccasana » du clystère…
Un rite presque joyeux, que celui-ci partageait avec des compagnes de route complaisantes, avant que le clystère même devienne la plus importante preuve de l’amour que Fermina Daga partagera enfin avec lui, après des années d’intime attente…
Tout de suite après, conforté par le seul mirage de ce truc archaïque de tuyaux de gomme et d’eau, capable d’un seul coup de dissoudre mes souffrances, je me suis endormi. Plus tard, finalement apaisé et indifférent aux inquiétudes ainsi qu’aux possibles remèdes, je suis glissé dans un rêve.
J’étais d’abord à rue de la Lune, à Paris, puis sur le strapontin d’une vieille limousine garée juste en face de la maison de Rome où je suis né il y a plusieurs décennies…
Ensuite, j’occupais une place assise près de la vitre dans un bus montant sur la route de Sogliano al Rubicone, en Romagne. Une vieille femme vêtue de noir, la Santina, tout en dirigeant le chœur de ses poules affamées, m’invita à sortir de la fenêtre pour la suivre…
Bien tôt, la piste empruntée au milieu de la campagne changea plusieurs fois d’apparence. Je tombai enfin dans un village unique, incontournable, emblématique où je me préparai sans transition à rencontrer Aureliano Buendìa, la vieille Ursula, la belle Remedios et même Gabriel Garcia Marquez en personne. Ce dernier brandissait allègrement un clystère lorsqu’il me fredonna, dans un français qui sentait l’accent colombien :

Va finir l’année, mon bébé !
Tout l’argent a disparu de ta poche trouée
Si tu ne fais pas signe de ta vaine survie
La retraite te sera enlevée
Tout comme à mon Colonel chéri…

Quand l’inscription MACONDO s’afficha, contre le mur blanc de ma chambre, comme une plaque de laiton dans une gare, cela ne me fit pas peur. Au contraire, je décidai de continuer mon rêve… pour chercher l’argent perdu, ou le bouc émissaire de mon mal intime… en me calant encore plus au-dessous des couvertures comme dans un véritable « tipi » indien…
Sur la rue principale de ce village inconnu, au-dessus de chaque porte, une enseigne discrète trônait…
« Je suis sans un sou, je me suis dit. Tout le bien a disparu… Mais je ne suis pas seul “senza famiglia”, car voilà mon plan de la Tortilla ! Je ne suis pas “solo al mondo” car voilà mon fourmillant Macondo ! »

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Au fur et à mesure que j’avançais dans une allée verte (en guise de boulevard marchand ou de couloir bavard), j’ai pu ensuite découvrir, de façon libre et tout à fait spontanée, une véritable mine de propositions, de suggestions, de réflexions honnêtes et fouillées. De véritables mondes, riches de culture et de vie, se mêlaient les uns aux autres de façon humble, directe, fertile.
Au croisement des deux artères principales, il y a un jardin. Ou peut-être, il s’agit d’une place camouflée en jardin. Au beau milieu de ce lieu insolite que vous appelleriez exotique, trônent discrètement, avec leur enseigne en forme de branches entrelacées, « Les arbres japonais » (de Francis R.). Il suffit désormais de trois pas : dans le « patio » en pénombre un hêtre centenaire se détache avec nonchalance évoquant le petit village colombien de Marquez : un endroit mythique, où les années s’écoulent les unes après les autres sans que rien change, apparemment. Le poète-patriarche est absent, à présent. J’imagine qu’il stationne longuement auprès de ce hêtre, tout comme Tytire et les Buendìa, renouant sa sagesse énergétique à la générosité des branches de la plante touffue, tenace, immortelle.

Le ciel bleu (de Brigitte C.), se multipliant par fragments au-dessus de nos têtes, nous invite tout de suite à nous promener, à découvrir les aspérités du terrain, les joies de la lumière, la saveur des odeurs. Tout comme Ariane, elle nous aide avec de petites traces non seulement à nous retrouver dans le labyrinthe des images splendides de sa ville-village à elle, de plus en plus insaisissable, mais aussi à reconquérir notre destin perdu. Se moque-t-elle un peu de nous ?

Au beau milieu de notre promenade de fin d’année nous sommes attirés, ou, pour mieux dire, aimantés par Les camions jouets (de Dominique H). Une drôle d’imagination verbale, visuelle et sonore, un véritable feu d’artifice de reportages, d’inventions, de réflexions et de rêves est au passage. Et pourtant, derrière cette action métronomique, il n’y a pas que la maîtrise et l’assurance du talent et d’une culture solide. Il y a peut-être une pulsion vitale et communicative qui reste apparemment inexprimée, laissée au hasard de quelques nuances et tournures, ou alors d’un seul mot, habilement resserré dans la cabine d’une grue.

Le vent personnifié (de Françoise G.) représente, dans le village, une voix irremplaçable et pourtant transgressive, capable d’observer patiemment avant d’intervenir avec impatience, quand il le faut, d’un moment à l’autre, avec une autorité reconnue.

L’aube personnifiée (d’Anna J.) vous attend au petit matin. Elle vous accueille dans une grotte, tout comme la Sybille. Elle vous soigne et vous laisse appuyer la tête fatiguée contre le lierre souple et parfumé. Ensuite, elle parle, donnant aux mots une force paradigmatique, un charme envoûtant. Si elle vous parle de la mort, vous atteindrez la source de la vie. Si elle vous parle de l’amertume et du vide, vous serez foudroyés par les lames et les coups de pioche de l’amour.

Les promenades personnifiées (de M.Christine G.) nous proposent la bonté, la sincérité, les meilleures attitudes humaines. Combien ne pas lire dans cette générosité presque franciscaine une rage sourde, une rébellion prête à bondir, une intime frustration devant les attitudes paradoxalement opposées du monde d’aujourd’hui ?

Le paysage ancestral (de Claudine S.) est partout. Il vous attend dans chaque rue, près de chaque porte, sur les remparts, intra-muros et extra-muros. C’est le paysage de notre existence, avec la mémoire du vent, de la mer, des déferlantes, des promenades pour fêter la marée basse. C’est le plat pays des peintres flamands, un paysage gonfle de fleuves et de batailles aussi nécessaires qu’atroces. C’est la campagne de Millet ou de Van Gogh, c’est la montagne de Courbet ou de Cézanne. C’est la chambre colorée de Matisse, la fenêtre entrouverte de Hopper… Un paysage fertile, caressé par des mots silencieux et des gestes invisibles.

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Ce fut un de ces tableaux, où je crus reconnaître le paysage de Delft signé par Vermeer, qui me fait découvrir La terrasse-pont de navire (de Jan D.). Un homme grand, souriant, ayant l’air de me connaître depuis longtemps, me saisit par le bras avant de m’emmener sur cet immense pont de navire, apparemment prêt à partir.
— C’est le Hollandais volant. Ou, pour mieux dire, ce vaisseau légendaire, capable d’aller n’importe où… c’est moi !
Je vis les toits anciens et modernes d’une ville tranquille, puis, aidé par un des fidèles de mon hôte, j’atteignis le sommet du grand mât et j’eus l’immense joie de voir la mer !
Figurez-vous, au beau milieu d’un rêve où tout se passe entre escaliers, enseignes, portes, espaces fermés avec la seule consolation de quelques petits jardins… voir la mer !
— Ne vois-tu pas l’Italie ? hurla une voix nouvelle. Je me penchai depuis le balcon du gabier et je reconnus La France en Italie (d’Hervé L. M.). Je me demandai s’ils gardaient encore les tweets en plusieurs langues qu’on s’était réciproquement échangés. Quand je descendis, le Hollandais volant était commodément assis dans un fauteuil au centre d’une grande pièce moderne. Autour de lui, il y avait une délégation des Cosaques, les plus fidèles entre les fidèles…

Les flâneries du silence (de Franck Q.) ne sont pas affichées sur la rue principale de notre Macondo en forme de tortilla. Une petite flèche assez discrète nous indique une cour sur la gauche, en forme de couloir, où les ateliers d’écriture et de lecture s’alternent pacifiquement. Au bout, sur la droite, dans ses bras en forme de fauteuil, une statue moelleuse accueille chaque jour un nouveau personnage de l’infinie série des « gens taciturnes ». Il connait la juste taille, la façon idéale pour communiquer d’un blog à l’autre, d’un monde à l’autre, d’un silence à l’autre. Voulez-vous en savoir le secret ? La mémoire. La mémoire du silence ou le silence de la mémoire ? Cela ne peut pas être dit.

Les fondamentaux (d’Isabelle P.B.) sont une compagnie indispensable dont personne entre les blogueurs en langue française ne devrait se passer. Se situant aux bords des mondes, cette « philosophe du regard sur l’existence » essaie constamment de trouver une solution possible, une voie de l’esprit pour nous soustraire à l’écrasement, à la banalisation, à la simplification. Elle nous apprend à trancher sur les petites choses, sur les menus éléments de ce combat sempiternel entre le Bien et le Mal qu’on est forcés à affronter de plus en plus en solitaire. Elle nous invite à contraster la diaspora des mondes — nous éloignant les uns des autres —, qu’une pensée (et action) unique de plus en plus redoutable voudrait au contraire encourager. Inutile de trop réfléchir autour des raisons de ce délire d’anéantissement. Retrouvons entre nous les armes de la solidarité !

Parmi Les immortels confinés (d’André R.) Je retrouve tous mes antihéros, inéluctablement foudroyés par leur esprit de solitude. D’ailleurs, cent ans ne suffiraient pas pour naviguer à rebours dans cet hypertexte en forme de radeau pour les survivants de notre Fahrenheit 451 contemporaine. Une substitution sournoise, apparemment innocente, des moyens de transmission et mémorisation des mots, des images et des sons qui se produisent de façon implacable sous nos jeux distraits, avec les modalités précises que ce glorieux bouquin avait prévues, une par une. L’aveuglement des errants de Saramago se marie ici, parfaitement, à la cécité de Borges ou d’Homère. Il n’y a désormais qu’à revenir à la tradition orale, il n’y a qu’à apprendre nos entières vies par cœur avant de les raconter aux incrédules.

Les ressuscités (de Danielle C.) sont des hommes du passé qui s’efforcent d’apprendre la langue de Corneille et de Hugo. Avec un brin de snobisme, ils gardent leur accent, leur aura incontournable qui fait même ressurgir les lieux, les parfums, le sens profond et intime de leur destin. Leur héroïsme n’est jamais rhétorique et scolaire. Leurs pulsions de mort sont en vérité des hymnes splendides à l’éternité de la vie.

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Heureusement, dans un quartier reculé de ce village fourmillant de voix de toutes sortes, on peut de temps en temps se rendre dans un grand immeuble à plusieurs étages… C’est ici que des gens assez extraordinaires ont fixé leur résidence, au fur et à mesure de la découverte de nombreuses affinités réciproques.
« Comment faire pour y être admis ? » Béatrice, une femme très gentille qui traînait avec son petit chien touffu autour des platanes du petit square en bas de cette espèce de phalanstère, m’expliqua en peu de gestes qu’il fallait avoir juste un peu d’imagination, le mot d’ordre étant habilement caché dans un « menu » qu’on pouvait retirer chez la gardienne. En fait, cette femme était justement la gardienne en personne, qui m’avait pris en sympathie. En hochant les épaules, elle m’expliqua ce que je devais faire. Quinze minutes après, je frappai au portail d’en bas :
— Qui va là ? hurla la voix mécanique.
— Quelqu’un qui ne se prend pas trop au sérieux !
— Bien, pour faire quoi ? répondit la même voix, d’un ton ennuyé.
— Ne jamais oublier de pratiquer un peu d’auto-ironie !
— Entrez !

Le coup de balai (de Claude M.) a été le premier bruit que j’ai entendu provenir de ce grand phalanstère. Un coup sec, dont on a tout de suite ressenti les effets positifs sur les voies respiratoires des habitants des quartiers tout autour. À ce coup — fort ressemblant à celui d’un marteau gentil contre une cloche classée pour son immense valeur artistique — répondit le ricanement sinistre de La souris souriante (d’Élisabeth C.). Je compris qu’entre les deux enseignes (qu’un miroir métallique reflétait l’une à côté de l’autre) devait y être une sorte d’affinité élective. Le duo sonore — se répétant tout les quarts d’heure, comme il arrive pour les deux Mores de la piazza San Marco à Venise – faisait déclencher des pèlerinages initiatiques selon un flux assez régulier. Les groupes se formaient d’abord pour se rendre devant la porte cochère et y absoudre au rite des mots d’ordre. Ensuite, on attendait dans la cour avant de monter à l’étage. Quand il arriva mon tour, une voix très aimable me glissa les mots suivants dans l’oreille :
— On vous ouvrira gentiment la porte. On vous racontera des anecdotes qui vous engageront dans une vision active de la littérature. Un jeu tout à fait sérieux, d’ailleurs. Vous sortirez pleinement conscient de la dangerosité de cette arme que vous portez sur vous : la parole !

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Dans le même palier de cet immeuble aux balcons filants, La grange de la poésie désinhibée (de Lucien S.) est une véritable villa avec potager et jardin (en serre). Après avoir frappé plusieurs fois, j’y suis entré, j’y ai passé des heures et des heures sans jamais me fatiguer de lire, de regarder et d’écouter des voix sublimes. Je me souviens aussi d’avoir séjourné sur un train qui n’arrivait jamais, se remplissant et se vidant continûment de gens paresseux, affairés, beaux, laids, élégants, « casuals »… Un homme grand, très gentil, nous indiquait les places libres au fur et à mesure qu’on les laissait libres. Sur le dos de son costume bleu se détachait cette inscription : POÈTE ORDINAIRE…

Quand je sortis de ce lieu Béatrice, qui s’occupe entre autres de ranger l’énorme bibliothèque en colimaçon se vissant tout autour d’un escalier « G » que je n’avais pas noté m’a pris sous le bras et accompagné gentiment dans la cour :
— Vous devez partir !
— Pourquoi ?
— La liste est encore longue. Vous pensiez de vous en sortir facilement… Eh, non !
Quelque temps après, j’ai compris que cet étrange colloque s’était passé dans un rêve. Juste dans un rêve, les paysages changent si vite. Maintenant, nous étions sur une colline panoramique d’où le curieux village de « Macondo d’hiver » laissait entrevoir ses nombreuses enseignes. Un observateur superficiel aurait pu confondre tout cela avec une crèche de Noël. Béatrice m’offrit brusquement des jumelles :
— Regarde ! Je te donne trois minutes. Après je referme le portail et m’en vais dormir…
Il est vrai. Le temps manque toujours. Avec mes jumelles, je regardai le plus lentement possible, essayant d’imaginer les merveilles que chaque enseigne pouvait avoir engrangées. J’essayai de prendre des notes. Mais, inexorablement, le rêve finit. Je me réveillai.

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Maintenant, je suis fort déçu de ce rêve interrompu. D’abord parce que j’ai perdu une partie importante d’un film qui m’amusait ou pour mieux dire m’emportait. Deuxièmement, il était fort improbable que cela se répète. Je ressens alors comme une injustice et même une omission grave, de ma part, le fait d’ignorer une quantité de blogs de qualité dont j’aimerais parler.
Heureusement, par un petit effort de concentration rétrospective (ne faisant qu’un avec un petit pacte avec le Diable) j’ai réussi à me remémorer les noms des enseignes que Béatrice m’avait laissé regarder le temps d’une vague ou d’un éclat, ou d’un éclair…
Voilà la liste :
La désacralisation syncopée (d’Eve de L.)
Les traces du visible (d’Hélène V.)
Anagrammalgame (de Wana T.)
Tapages libres (de Noël B.)
Un havre de paix et d’espérance pour les bonhomme (de José D.)
Le village ancestral (de Serge Marcel R.)
La Marseillaise personnifiée (d’Eric S.)
Flâneries à travers les patries (d’Anh M.)
Ces échanges improbables (de Lan Lan H.)
Le rythme inquiet (d’Anne S.)
Les métamorphoses de l’âme (de Claudia P.)
Les souvenirs italiens (de Christophe G.)
L’irrégularité heureuse (de François B.)
Les impasses lumineuses (de Nicole P.)
La maison neuve (d’Angèle C.)
De terrestres rêves célestes (de Christine Z.)
Un train à travers les lumières (de Noëlle R.)
L’atelier imaginaire (de Christine S.)
L’attention transigeante (de Dominique A.)

La fréquentation presque quotidienne de toutes ces réalités pulsantes me rend enfin optimiste : notre village ne se mutera pas en vase de Pandore ni en tour de Babel. Solidement soudés dans la lutte contre toute Fahrenheit 451 vieille et neuve, même dans un esprit d’orgueilleuse rivalité, nous allons de plus en plus révéler l’extraordinaire cohérence ainsi que la complémentarité de nos blogs, leur riche variété.
Résistons !

Un 2015 plein de reconnaissances à nous tous !

Giovanni Merloni

P.-S. Je vous invite à visiter vous-mêmes Les carrosses perdus (de Giovanni M.). Ils sont dans un petit cagibi encastré dans les remparts. Vous n’y trouverez rien d’utile ni de vraiment réfléchi. Vous serez quand même admis et invités à profiter d’un goûteux « panettone » arrosé par une gorgée de « Prosecco », dans la meilleure tradition italienne.