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Archives de Tag: Affabulations

Le soleil… ce n’est qu’intempéries !

05 vendredi Juin 2015

Posted by biscarrosse2012 in contes et récits

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Affabulations, André Breton, Archimboldo, René Magritte

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En plus des aubergines, je ne devrais pas exagérer avec l’assomption des pommes de terre, surtout au dîner. D’ailleurs, on me l’avait dit que mon estomac se gonfle facilement, pour les raisons les plus disparates… Dans ce cadre, les pommes de terre peuvent de but en blanc se comporter comme la goutte qui fait déborder le vase… Aujourd’hui, premier vendredi de juin 2015 consacré aux vases communicants, malgré une nuit assez mal passée, je me réveille avec un double plaisir. Le premier, ce sera de lire une à une les propositions de mes collègues blogueurs. Le deuxième, celui de raconter à moi-même comment je suis sorti encore vivant du rêve que les pommes de terre m’avaient collé aux pieds — au pied de la lettre — au cours d’une nuit de cauchemar.

lan lan gribouillis

Le soleil… ce n’est qu’intempéries !

À mi-chemin d’un rêve assez compliqué, plein de passages difficiles et de portes étroites, je me suis trouvé à subir l’insistance d’une amie. On était rue de Prague, le nez collé à une vitrine d’un bar à vins, fréquenté par une cohue de jeunes gens à l’air tout à fait pacifique. Cette amie m’interrogeait : « Combien de livres as-tu lus ? » Et je répondais : « Le silence de la mer, L’âge de raison, La peste… » Elle voulait surtout que je lise un livre sur la cuisine antillaise… Elle me proposait cela par une série de drôles grimaces qui m’auraient fait rire en d’autres circonstances… si je n’avais pas, au contraire, la sensation de traîner dans un cul-de-sac… De l’autre côté de la rue, devant un petit étalage de bouquins d’occasion, je fus étonné en reconnaissant tout de suite George Sand ! Une écrivaine atypique et humaine, chose rare parmi les écrivains… Elle était complètement céleste, de la tête aux pieds. C’était une couleur pastel passé au crayon. Brusque et hautaine, comme d’habitude, elle disait pourtant que je lui avais manqué… Heureusement qu’elle me rencontrait encore vivant et en bonne santé… Sans transition, je me suis ensuite trouvé à marcher avec mon fils cadet sur une route caillouteuse frappée par le soleil. Je venais d’une plage étrangère, empruntée à un film français dont je ne réussissais pas à me souvenir du titre. Pour arrêter cette obsession du titre, je me mis à fredonner ma ritournelle préférée :
« Le soleil… ce n’est qu’intempéries ! » tandis que mon enfant me faisait l’écho : « Le… Soleil… Ce n’est… qu’Intempéries ! »
… Nous traversons maintenant un camping qui ressemble plutôt à un cimetière égyptien peuplé de foulards et de dromadaires endormis. Devant un joli tombeau de pierre sombre se détache un rideau aménagé de façon fantaisiste en petite antichambre. C’est à ce point-ci qu’un étrange coup de théâtre brise la monotonie et l’ennui de mon angoisse ordinaire. Comme dans « Le petit fugitif », le garçon maigre qu’incarne mon enfant cadet disparaît derrière un carton où se cache une entière famille d’immigrés… Je hurle son nom. Les têtes d’une mère et d’un père se lèvent inquiètes à l’unisson au-dessus de leur couverture provisoire. Je hurle encore son nom, essayant de regarder au bout du couloir de tombes, là où un nuage de poussière forme des tourbillons vertigineux. Je ne sais pas où aller ou, plus probablement, je suis paralysé par quelque chose de visqueux m’enlaçant les jambes. Je suis transformé en statue de sel, comme les filles de Lot, ou bien je suis le sosie du géant aux pieds d’argile, immobilisé à quelques millimètres du gouffre, ou alors je suis Ulysse ligoté au mât d’un vaisseau immobile entre Charybde et Scylla… Au lieu des sirènes, des voiles colorés voltigent au-dessus de la porte… À l’intérieur, par delà un rideau de chapelets et de coquillages, quelque chose de vivant m’attire. Elle me rappelle une femme étrange de Magritte, avec la même sauvagerie, camouflée pour frapper davantage ma sensibilité toujours prête à tomber dans le scandale. À cause de mon angoisse de père, je ne peux pas entrer, donc je reste, hésitant, sur le pas de la porte. Je demande, d’un ton vague : « N’y a-t-il personne ? »
Deux grands yeux de Ledoux me fixent pendant un instant. « Je dois rattraper mon petit », je susurre, en retournant tout de suite mon regard vers les tombes habitées. « Je dois passer à autre chose ! » ajouté-je. Et pourtant j’ai le sentiment de reconnaître cette personne. Elle m’appelle, impérieusement et avec joie : « Michele ! »  « Je ne m’appelle pas Michele », lui dis-je. Quand j’enfonce la tête dans le noir de cette pièce extraordinairement fraîche et parfumée… je vois que mon ancienne camarade de l’école élémentaire a une perruque, une pomme à la place du nez et, à la place des yeux, deux rondelles ressemblantes aux feux d’artifice pour les enfants. J’enlève sa perruque, elle s’enlève d’elle-même les yeux faux et le nez mangeable.

la femme cachée.jpg

Maintenant, elle n’est plus le tableau scandaleux de Magritte ni celui d’Archimboldo mais plutôt la femme cachée du même peintre… Dans l’obscurité, une voix enregistrée s’adresse à moi et à mon enfant, dans un mélange de regrets, de remords et de menaces : « Je t’avais demandé pourquoi tu avais ce petit fer collé aux dents… mais tu ne devais pas m’écouter, arrêtant de porter l’appareil ! Pendant toute ta vie, tu as dû souffrir beaucoup avec ces dents mal rangées, n’est-ce pas ? Tu aurais dû réagir de façon tout à fait opposée à mon ignorance, m’expliquer sagement cet enjeu qui pouvait te rendre une bouche saine et belle… Tu aurais dû surtout reporter la rencontre de nos lèvres enfantines… Était-elle aussi importante ? » Mon enfant me tirait par la poche du pantalon : « mais qu’est-ce qu’elle veut ? » Le temps d’un éclair, je reconnus finalement en cette femme démontable mon insistante accompagnatrice de la rue de Prague. À présent, elle triomphait de ma faiblesse contradictoire. J’étais tombé dans son piège : « tout le monde te connaît, ici », me dit-elle. « Un jour ou l’autre, mon mari saura, avec tous les détails, que vous êtes venus ici ! »
Je me demandais si nous étions en vacances où dans une pénible réplique de la fuite en Égypte, quand le rideau fut brusquement déchiré par une main hors taille. Mais Michele, le mari d’Odile ou Geneviève ou Madeleine avait une attitude tout à fait rassurante. Par une voix chaude et désinvolte, ce Napolitain s’adressait surtout à mon fils, dodelinant du corps et de la tête et répétant plusieurs fois, comme un disque rayé : « le grand mérite des pommes de terre est celui de n’avoir presque, en elles-mêmes, aucune saveur. Elles profitent de la façon dont on les cuisine et les accompagne à d’autres aliments… Voilà, c’est comme ma femme, qui a l’extraordinaire faculté de devenir ma maîtresse et aussi mon ancienne camarade des écoles élémentaires. Les pommes de terre, avec leur absence de saveur, font le bonheur d’entières populations… », il conclut.
Il me ressemblait un peu. Et pourtant il avait de dents blanches parfaitement alignées. S’adressant à moi, il me serra aimablement le bras : « je peux manger de kilos et de kilos de frites ou de purées, sans aucune conséquence. Désolé… »

Giovanni Merloni

La dorure du cercle

31 dimanche Mai 2015

Posted by biscarrosse2012 in contes et récits

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Affabulations

Ce monsieur Doré ci-dessous, après avoir subi ma séquelle de déclics, a accepté de boire un verre avec moi dans le bar « Entracte » place de l’Opéra. Après quelques gorgées, il m’a consigné une feuille très chiffonnée, en me priant de la garder : « on sait jamais… » Il a dit cela posant un doigt sur son nez.
Voilà, je vous consigne ce texte bizarre que ce Monsieur doit avoir écrit dans un état d’inconscience… quand il était très très jeune…

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La dorure du cercle

« Je ne crois pas en Dieu. Dieu est pour moi un des êtres tyranniques en grand nombre qui nous oppriment. Il est le roi des tyrans. Ou alors, il est la tyrannie même, s’imposant de la façon la plus fausse et mensongère. Parce que Dieu domine les hommes sans les comprendre et qu’il leur impose sa domination ignorante, sa force incontrôlée. Les hommes auraient dû se créer un Dieu comme eux — pourquoi pas ? — un Dieu plein de défauts, un Dieu ivrogne, un Dieu libertin, un Dieu sans images pieuses, sans crucifix, sans prières. Alors moi aussi j’aurais cru que ce Dieu-là existe. Il y en a de millions d’exemplaires partout dans le monde. Un Dieu comme ça. En chair et en os, fait de terre et de boue, d’honnêteté et de paresse, de vérité et d’amour. »

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« Je ne crois surtout pas que les gens croient vraiment, jusqu’au bout, à cette entité solennelle et mensongère à la fois. Je ne crois pas aux bourgeois ayant ces gueules obtuses dont on perçoit une immense hypocrisie. Ils ne sont que des pharisiens, des superstitieux, des faibles de cœur…
Chacun doit avoir le courage de ses pensées. Chacun doit avant toute chose croire en lui-même pour s’améliorer, pour créer une société sans tyrans, sans violences ni abus. Chaque homme qui croit en Dieu s’excuse chez un autre homme du fait qu’il ne l’aime pas… il dit “pardon” comme il le ferait dans un bus, pour gagner plus vite la sortie… Parce qu’il “aime Dieu” et cela le rend gentil ! Cependant, je n’ai pas envie d’insister à ce sujet assez vain…
Au minimum, je m’attends que les hommes se demandent “pourquoi ils existent”. Cela ne doit pas les amener à la recherche d’une origine métaphysique de l’homme dans son essence d’homme, mais devrait se traduire dans l’étude approfondie autour du but primordial de la vie humaine. »

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« Il y a d’ailleurs l’amour. Et l’amour est sans doute une essence vitale réelle. L’amour ne meurt pas avec l’homme qui aime, il se transmet à la personne aimée et ne cesse de vivre.
Malheureusement, un amour vrai est unique et rare. Il y a aussi ceux qui croient l’avoir trouvé n’ayant jamais la possibilité de se raviser parce qu’ils ne savent pas ce que ce soit vraiment l’amour. Cet amour-là est destiné à finir. Dommage ! Je n’ai pas encore une fiancée, parce que je suis encore jeune. Mais comme ça, je vis très bien… sans devoir obéir aux ordres tacites de Dieu. Des ordres que nous donnent d’autres hommes, se servant lâchement de ce pseudo-idéal de vertu chrétienne pour faire de nous de véritables automates. »

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Je ne m’étais pas aperçu, en lisant, un peu scandalisé, ce texte, que Monsieur Doré était derrière moi, en train de suivre ma lecture comme quelqu’un qui s’attend à un verdict. Une fois terminé la lecture, j’ai plié la feuille en huit et je l’ai rangée dans mon porte-feuille. Monsieur Doré en a profité pour monter sur son piédestal et me dire adieu.

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Giovanni Merloni

L’affreux cauchemar d’une nuit de mai

25 lundi Mai 2015

Posted by biscarrosse2012 in contes et récits

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L’affreux cauchemar d’une nuit de mai

Je venais juste de me sauver d’un de mes cauchemars claustrophobes… qui me touchent chaque fois que j’excède dans la consommation d’aubergines. Tout d’un coup, sans aucune transition, je tombe dans un piège, une espèce de complot à mon intention. Je me trouve contraint à subir une corvée totalement insensée qui ne me regarde pas. Tout a commencé par ces deux tapis enveloppés dans des journaux que quelqu’un avait brusquement descendus de la soupente d’un appartement où j’étais hébergé… lors d’un voyage sans queue ni tête où je m’étais chargé d’accompagner un de mes enfants… En fait, la chute de ces deux rouleaux m’avait jeté dans un effroi épouvantable. Car ces encombres, m’empêchant de sortir de l’étroit couloir au milieu des étagères, m’avaient inculqué l’idée, totalement infondée, peut-être, que dans les deux enveloppes, au lieu des tapis, il y avait des cadavres féminins ! J’essayai alors de protester avec mon patron, ressemblant comme une goutte d’eau à mon chef de bureau du temps de Bologne (un homme tranquille, celui-là)… tandis que celui-ci n’avait pas envie de discuter : je devais absolument le débarrasser de ces encombrements, car « à son tour » il avait promis cela à quelqu’un d’autre… À son tour ? J’aurais voulu m’indigner, protester. Rien à faire, j’étais seul. Mon fils n’était plus là. Dans mon cerveau obscurci, une seule phrase allait et venait, inexorable : dès que j’avais accepté la première fois, ce pénible transport rentrait désormais dans mes obligations. Un boulot de fossoyeur qu’on aurait pu prendre pour assassin ! Mais… je ne pouvais pas revenir en arrière. Dans le rêve, l’obsession faisait des tours répétitifs, car mon cerveau terrifié n’était pas capable de résoudre les problèmes pratiques qui s’accumulaient : où est ma bagnole presque abandonnée ? Elle serait adaptée pour ce genre de travail… mais est-ce qu’elle partira ? Oui, mon fils était à côté de moi, avec la clé anglaise pour visser la batterie au moteur… Mais, comment faire après ?

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Heureusement, je me suis réveillé… Ou du moins, je l’ai cru. Un halo autour de la fenêtre me soulageait : j’étais « hors danger »… Je me suis mis tout de suite à taper sur un clavier aveugle le récit des étapes de ce cauchemar horrible. En écrivant, j’ai plongé dans une réalité encore plus absurde et inquiétante, dans son évidence diabolique, que celle rêvée. Ne sommes-nous pas — tous sans distinction — contrôlés ? Tandis que nous tapons sur le clavier la liste de nos courses, cela voyage dans un nuage et quelques-uns (même les sapeurs pompiers ou la police) pourraient s’amuser à lire et nous demander un jour, d’un ton menaçant : « pourquoi hier, dix minutes avant la fermeture de Franprix, avez-vous acheté les aubergines que vous n’aimez pas ? »

Giovanni Merloni

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