le portrait inconscient

~ portraits de gens et paysages du monde

le portrait inconscient

Archives de Tag: Hervé Lemonnier

Mon premier bouquin français

10 jeudi Sep 2015

Posted by biscarrosse2012 in mon travail d'écrivain, poèmes

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

Angèle Casanova, Avant l'amour, Ève de Laudec, Brigitte Célérier, Claire Dutrey, Claudine Sales, Elisabeth Chamontin, Florence Zissis, François Bonneau, Françoise Gérard, Hélène Verdier, Hervé Lemonnier, Jocelyne Turgis, José Defrançois, Marie-Christine Grimard, Marie-Noëlle Bertrand, Nicole Peter, Noël Bernard, Noëlle Rollet, Serge Marcel Roche, Vital Heurtebize

Il m’est arrivée par la poste, juste hier, 9 septembre, le jour de l’anniversaire de ma fille cadette, un joli colis contenant quelques copies de mon premier bouquin français : « Poèmes d’avant l’amour », publié par les Editions des Poètes français. Je suis bien conscient de ce que cela signifie. En même temps, je suis tranquille, confiant, heureux de pouvoir transmettre quelques miettes d’un trop long discours.

Giovanni Merloni

001_bouquin (1) 180

002_bouquin 002 180

003_bouquin 003 180

« Je ne crois pas au péché ! » (Vers un atelier de réécriture poétique n. 17)

26 jeudi Fév 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, Hervé Lemonnier

foto muratore 4.04.2015
Rome, photo de Giorgio Muratore, depuis Archiwatch

« Je ne crois pas au péché ! » (Vers un atelier de réécriture poétique n. 17)

149_« Je ne crois pas au péché ! » (Avant l’amour n. 17)

«Simplement désormais de penser»
Bonsoir Giovanni,
Excusez-moi si je n’ai pas encore donné de mes nouvelles. Je lis chaque jour votre poème qui, aussi « jeune » soit-il ou peut-être parce qu’il l’est, énonce tout et ne renonce à rien.
Je pourrais vous dire, au regard de cet âge que nous avons eu en commun, de souvenir de pluie qui s’enfonce, et voire même, s’efface dans la nuit. Et que dans le travers d’une vitre la vie se révèle autant qu’elle se reflète. La tromperie du monde (ou du verre ondulé ?) me semble un mot presque dérisoire au regard de l’illusion qu’il façonne, tel ce verre ondulé qui déforme tout à souhait.
Le péché ne m’appartient pas, ici deux mondes adolescents se rencontrent et s’étonnent, parce qu’un autrui entre là où il n’y avait que nous-mêmes. Ainsi mon ignorance me préserve d’une menace qui n’existe que pour d’autres. Il me manque sans doute un passage, une ligne, un sursaut ou un frisson qui rappellent à « ce » monde. (Però a leggere l’originale in italiano trovo questo passaggio più diretto, più schietto…)
« Je ne crois pas à la mort injuste parce que l’homme l’attend ». J’aurais aimé écrire ainsi.
Puisque ce monde de péchés se combat résistant, peut-être qu’exister revient à résister.
Au regard du temps passé, plus que faux, je trouve ce monde « poésie qui ne trouve pas sa rime ».
Mais avec vos péchés sublimes, vous menez une vie inconnue dont je suis fier de partager des instants comme celui-ci.
Cher Hervé,
Grazie di questa bella lettera, la voglio conservare ! !
Bonsoir Giovanni,
je me suis cette fois sans doute trop pris au jeu de la réécriture puisque je t’envoie avec ce mail « ma » version de l’acte poétique que tu as accompli au sortir de ton adolescence. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler auprès de la version italienne (la plus proche du geste d’alors) tout en m’accompagnant de ta traduction française. Cette dernière est déjà en elle même une réécriture et c’est sans doute pourquoi tu as ressenti le besoin d’ajouter autre chose, comme pour compléter ce qui était pourtant alors et déjà un acte total (surtout à cet âge). Et c’est cette totalité, cette action d’écrire « entière » qui frappe dans le poème original pour s’atténuer quelque peu dans sa version actuelle et que j’ai cherché à atteindre moi aussi, bien que loin désormais de cet âge torturé. L’exercice a été très plaisant pour moi et j’espère qu’il pourra te servir d’une manière ou d’une autre pour intégrer ton poème dans ce recueil. Tu peux être plus que fier de cette publication ! Écrivons au plus vite pour échanger nos points de plume et dans l’attente, mon ami italien de France, je te salue avec fraternité de coeur et d’esprit.
Cher Hervé,
Ton interprétation poétique, que je garderai soigneusement, m’a aidé à sortir de l’impasse.
J’ai compris d’abord que dans le texte d’origine il y avait une force que je devais absolument respecter.
J’ai donc réécrit cette poésie selon le fil conducteur originaire auquel j’ai ajouté quelques touches légères.
Giovanni,
je suis content de te voir satisfait de ton travail de réécriture, et encore plus de savoir que j’ai pu en quelque sorte t’aider à surmonter la difficulté que représente toujours la réinterprétation d’un texte. En effet, ce que l’on a écrit autrefois peut sembler insuffisant, voire faible, esthétiquement parlant, mais je reste au contraire persuadé que c’est l’esprit d’alors, sa force et ses pensées qui n’existent plus en nous ou qui ont pour le moins évolué.
La première strophe… J’ai seulement un doute sur « l’eau qui sourd ». Je te conseillerais de le changer en « l’eau qui court » (il y a un danger enfantin dans l’action de courir).
… je trouve que la strophe centrale… reste sémantiquement et poétiquement un peu faible…
La dernière strophe est bien différente au niveau de son sens, il faut y voir là l’œuvre du temps passé, de l’expérience exposée. J’y dénote presque comme un abandon, une fatalité, une résignation…
Je me suis permis de te dire mes pensées sans retenue, car ta démarche révèle une grande intelligence et une sensibilité artistique peu commune, et celles-ci ne s’accommoderaient point de faux-semblant. Je te dis, de nouveau, merci d’avoir pensé à moi, c’est un bonheur que de se retrouver au milieu de ces noms que moi aussi j’estime, tout comme toi.
Cher Hervé,
Après réflexion, j’ai trouvé ma solution au rébus de cet étrange dialogue entre deux époques de ma vie…
Évidemment, dans tout le recueil « Avant l’amour » le passé a été revisité et transporté dans le présent, avec toutes les traces inévitables d’un voyage accidenté…
Je crois beaucoup dans ce poème de la rébellion et je ne m’inquiète pas de son éventuel ou partiel « manque de poésie ». J’ai donc essayé de rendre le sens de sa critique primordiale clair et explicite : une attaque à l’hypocrisie catholique, surtout, voire à l’hypocrisie du pouvoir en Italie (et non seulement) dans les années 50 et 60 (et non seulement).
Pour cette raison, je me suis pas borné à réécrire la deuxième partie du texte, et j’ai coupé la strophe finale.
J’espère que tu partageras cette décision.
J’ai connu Hervé Lemonnier sur Twitter en 2013, lors de mes premiers pas avec «le portrait inconscient». Je fus touché d’abord par le titre de son blog « era da dire », une expression toscane très raffinée : « il fallait (absolument) le dire », ensuite par cette phrase-mot d’ordre : « Simplement désormais de penser ».
Dans ce blog, je restais toujours admiré par ses poésies élégantes et brusques à la fois, qui me rappelait quelques passages de ma jeunesse et de ma façon même de m’exprimer alors :
Salve 22
Brandir l’envers, rechausser l’univers.
Démanteler les cintres, habiller le parterre.
Agir en cercle.
Usurper l’éternel, fronder les files d’attente.
Languir le temps d’entendre.
Retrancher loin des gorges.
Gronder pourtant.
Passer les restes.
Hervé Lemonnier
Une affinité, peut-être, qu’une drôle de circonstance rendait encore plus intéressante : moi, un Italien « immigré » à Paris ; lui, un Français «émigré» en Toscane, travaillant je crois à Florence.
Plus tard, en se croisant plutôt dans les horaires du soir et nocturne, je me suis réjoui à traduire en italien «dans l’espace d’un tweet» ses «tweets poétiques» en français.
Je me suis rendu compte plus tard qu’Hervé Lemonnier avait mis en place une splendide passerelle de textes à lui, traduit en une ou deux langues à la fois «twitterature & traduction» : voilà quelques-uns de nos échanges :
Selon l’âge de celle-ci, le cerveau résonne différemment au sein de la boite crânienne qui le contient. Je l’entends bien.
Col passare degli anni, sento il mio cervello risuonare nella scatola cranica ad un ritmo sempre diverso. (Traduction @GiovanniMerloni)
La fumée dans les yeux mise à part, tant de choses me manquent des soirées barbecue « Apprenons à être grands/Du charbon plein les dents ».
A parte il fumo negli occhi mi mancano tante cose di quelle grigliate serali: Diventammo grandi/Con i denti pieni di carbone. (Traduction @GiovanniMerloni)
Il y a quelque chose de louche au pays des aveugles pour que les borgnes y soient rois.
C’è qualcosa di storto nel paese dei ciechi se basta avere un occhio per diventare re. (Traduction @GiovanniMerloni)

Giovanni Merloni

Copyright France

ACCÈS AUX PUBLICATIONS

Pour un plus efficace accès aux publications, vous pouvez d'abord consulter les catégories ci-dessous, où sont groupés les principaux thèmes suivis.
Dans chaque catégorie vous pouvez ensuite consulter les mots-clés plus récurrents (ayant le rôle de sub-catégories). Vous pouvez trouver ces Mots-Clés :
- dans les listes au-dessous des catégories
- directement dans le nuage en bas sur le côté gauche

Catégories

  • échanges
  • commentaires
  • contes et récits
  • les unes du portrait inconscient
  • listes
  • mon travail d'écrivain
  • mon travail de peintre
  • poèmes
  • portraits d'auteurs
  • portraits inconscients
  • romans

Pages

  • À propos
  • Book tableaux et dessins 2018
  • Il quarto lato, liste
  • Liste des poèmes de Giovanni Merloni, groupés par Mots-Clés
  • Liste des publications du Portrait Inconscient groupés par mots-clés

Articles récents

  • Premier Mai : une « guerre » citoyenne pour le Travail, la Paix et le sauvetage de la Planète 1 mai 2022
  • On a marre de crier au loup, n’est-ce pas ? 22 avril 2022
  • Élégante et majestueuse passerelle d’amour 17 avril 2022
  • Au fond de la grotte 16 octobre 2021
  • Quinze années inespérées ou, si vous voulez, inattendues 11 septembre 2021
  • Destinataire inconnue – Tranches de survie n° 1 6 janvier 2021
  • La cure du silence (Extrait de la Ronde du 6 avril 2020) 11 mai 2020
  • Août 1976, Rome (via Calandrelli) – La contribution de Joseph Frish à la Ronde du 6 avril 2020 6 avril 2020
  • La poésie n’a pas de nuances pour les amours perdus (Déchirures n° 2) 19 décembre 2019
  • Je vais attendre, seul, qu’une vie nouvelle éclose ! (Déchirures n. 1) 9 décembre 2019
  • « La rue est à qui ? » (La pointe de l’iceberg n. 19) 7 décembre 2019
  • Raffaele Merloni, mon fils, a cinquante ans 29 novembre 2019

Archives

Affabulations Album d'une petite et grande famille Aldo Palazzeschi alphabet renversé de l'été Ambra Atelier de réécriture poétique Atelier de vacances Avant l'amour Bologne Bologne en vers Brigitte Célérier Caramella Claire Dutrey Claudine Sales Dissémination webasso-auteurs Dominique Hasselmann Débris de l'été 2014 Elisabeth Chamontin Entre-temps François Bonneau Françoise Gérard Giorgio Bassani Giorgio Muratore Giovanni Pascoli Gênes Hélène Verdier il quarto lato Isabelle Tournoud Italie Jan Doets Jean Jacques Rousseau Journal de débord La. pointe de l'iceberg La cloison et l'infini la haye la ronde Lectrices Le Havre Le Strapontin Luna L`île Marie-Noëlle Bertrand Nicole Peter Noël Bernard Noëlle Rollet Nuvola Ossidiana Paris Pier Paolo Pasolini portrait d'une chanson portrait d'une table portrait d'un tableau portraits cinématographiques Portraits d'amis disparus portraits d'artistes portraits d'écrivains portraits de poètes portraits théâtraux Poètes sans frontières Roman théâtral Rome Rome ce n'est pas une ville de mer Solidea Stella Testament immoral Une mère française Valère Staraselski vases communicants Vital Heurtebize Voltaire X Y Z W Zazie Zvanì À Rome Ève de Laudec

liens sélectionnés

  • #blog di giovanni merloni
  • #il ritratto incosciente
  • #mon travail de peintre
  • #vasescommunicants
  • analogos
  • anna jouy
  • anthropia blog
  • archiwatch
  • blog o'tobo
  • bords des mondes
  • Brigetoun
  • Cecile Arenes
  • chemin tournant
  • christine jeanney
  • Christophe Grossi
  • Claude Meunier
  • colorsandpastels
  • contrepoint
  • décalages et metamorphoses
  • Dominique Autrou
  • effacements
  • era da dire
  • fenêtre open space
  • floz blog
  • fons bandusiae nouveau
  • fonsbandusiae
  • fremissements
  • Gadins et bouts de ficelles
  • glossolalies
  • j'ai un accent
  • Jacques-François Dussottier
  • Jan Doets
  • Julien Boutonnier
  • l'atelier de paolo
  • l'emplume et l'écrié
  • l'escargot fait du trapèze
  • l'irregulier
  • la faute à diderot
  • le quatrain quotidien
  • le vent qui souffle
  • le vent qui souffle wordpress
  • Les confins
  • les cosaques des frontières
  • les nuits échouées
  • liminaire
  • Louise imagine
  • marie christine grimard blog
  • marie christine grimard blog wordpress
  • métronomiques
  • memoire silence
  • nuovo blog di anna jouy
  • opinionista per caso
  • paris-ci-la culture
  • passages
  • passages aléatoires
  • Paumée
  • pendant le week end
  • rencontres improbables
  • revue d'ici là
  • scarti e metamorfosi
  • SILO
  • simultanées hélène verdier
  • Tiers Livre

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Follow le portrait inconscient on WordPress.com

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné∙e
    • le portrait inconscient
    • Rejoignez 240 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • le portrait inconscient
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…