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Couverture illustrée par un tableau de Franco Cossutta

Accompagné par ces magnifiques illustrations « cosmiques » de Franco Cossutta à l’enseigne du bleu, qui est aussi la couleur dominante des vers de son dernier recueil — « Le temps d’aimer… Dieu ? » (Éditions des Poètes français, 2016) — Vital Heurtebize achève un de ses plus importants cycles de réflexions et d’inventions poétiques, qu’il a commencé il y a vingt ans, en 1996, lors de la publication de « Yénenga ou l’heure d’aimer Dieu » (1). Même dans les titres, ces deux textes sont vivement proches. Mais, si dans le premier recueil — inspiré d’une figure protectrice « croisée » dans une phase particulière de sa vie au Burkina Faso — « l’heure d’aimer Dieu » tombe à l’improviste, comme un réveil bienveillant ou une exhortation à découvrir en nous-mêmes les traces d’une présence divine, dans ce dernier livre, la question de Dieu assume pour notre Poète des proportions plus importantes.

Dans la vie intense — engagée et anarchiste à la fois — de Vital Heurtebize, une vie « sans Dieu ni Maître », la seule véritable « conversion » qu’on y pourrait découvrir, c’est une conversion « à l’envers » : venant comme beaucoup de jeunes de son âge d’une éducation catholique sans éclat ni passion, il fréquentait tout de même sa paroisse… lorsqu’il rencontra l’amour. L’amour qui sera tout au long de sa vie son unique religion :

Il en fut ainsi jusqu’au jour
où tu vins me parler d’amour
je ne sais plus ni quand, ni qu’est-ce…

Toujours est-il que ce jour-là,
il faut que je le reconnaisse,
ma vie avec toi s’en alla…

Il s’agit bien sûr d’un amour heureux, venant d’une rencontre unique… Un amour qui sut au fur et à mesure se projeter, par le biais de l’humanité franche et poétique de notre ami, sur un univers plus vaste. Professeur dans un lycée et ensuite chargé de hautes responsabilités dans le contexte scolaire, Vital Heurtebize a fait de son amour pour le proche une attitude concrète, soutenue par une cohérence sans borne où l’âme et l’esprit fusionnent : « pour vivre, il faut naître deux fois », affirme-t-il dans la préface d’un de ses recueils. La première vie c’est la vie qu’on reçoit et parfois on subit, la deuxième est la vie consciente que nous essayons d’assujettir au sentiment et à l’intelligence de la vie même que nous avons bâti en nous grâce à la « force dialectique » de l’amour.
Au cours de cette « seconde vie », notre ami généreux ne peut pas se dérober aux constats des mille misères et abîmes de douleur qui constellent, hélas ! notre vie quotidienne, où la mort est toujours aux aguets, de plus en plus difficile à accepter puisqu’il s’agit d’une mort qui souvent frappe lâchement ou sournoisement, sans nous donner le temps de comprendre ses raisons occultes.
Voilà alors que notre Poète, au milieu du chemin de sa seconde vie, en rencontrant Yénenga (2), lui demande de lui indiquer l’heure. Et Yénenga lui répond, « de sa voix la meilleure : c’est le temps d’aimer Dieu… »

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Été 2015, Vital Heurtebize dans son habitation à Orange

« Le temps d’aimer… Dieu ? » ne peut qu’être un livre riche et complexe, où la poésie se doit d’une double mission : celle d’alléger le poids inévitable de la réflexion, celle de briser la flaque terrestre où se reflètent les maux du monde pour y faire flotter librement les nébuleuses célestes.
Dans ce texte, un long, épuisant et généreux dialogue intérieur se décline autour de quatre moments cruciaux : la naissance ; la découverte de l’amour ; la rencontre de Dieu ; le passage…
Tout le monde, tout au cours de la vie se prépare à ce passage, auquel il arrive toujours mal préparé. On est tous de mauvais élèves qui préfèrent s’évader dans l’école buissonnière de la vie, avec ses leurres et ses joies éphémères. Vital Heurtebize nous convie pourtant à regarder dans le puits sombre de notre existence, pour en  démêler le sens le plus intime. Car dans le dialogue déchirant de cette redoutable veille annoncée nous aurons un ami, un allié, un interlocuteur qui n’aura pas peur de nous entendre et de nous répondre : « Va ! » susurre cette voix, qui résume en elle la voix du Fils et celle du Père. « J’irai », répond Vital, avec le courage d’une confiance pleine et sincère.

Au bout d’un parcours poétique où l’amour en toutes ses formes demeurait souverain, avec sa force unique qui rendait l’homme capable de vaincre le mal du monde ainsi que l’idée de la mort… Vital Heurtebize ne veut plus se soustraire à cette question extrême du « passage ». Évidemment, la force indomptable de l’amour pour les autres et pour la femme chérie ainsi que pour la ville de sa jeunesse va progressivement s’estomper dans la perspective de notre disparition. Ce qui compte dans l’amour c’est surtout la possibilité de donner quelque chose de nous aux autres. À l’approche de la mort, cet amour-là ne nous aide pas beaucoup. Nous sommes seuls. Vital Heurtebize, homme généreux et spontanément porté à aimer ses semblables, s’oblige alors à regarder de façon plus réaliste le monde auquel il a tant donné, prenant conscience de la grande faiblesse des « innocents » vis-à-vis de ceux qui détruisent, abîment, tuent, restant souvent impunis. Depuis son balcon, il observe longuement sa ville menacée, avant de lui consacrer son poème « en dernier chant d’adieu » :

Il est temps de brûler tes anciennes icônes :
ceux qui se sont un jour assis sur de faux trônes
n’aborderont jamais la demeure de Dieu.

Plus avant, notre Poète, au bout d’un récit passionnant au sujet de la disparition de son père, après avoir « recueilli… la fervente parole afin de la rendre un jour » à ses enfants, s’en va :

…La vie est une école
faite de beaucoup plus de morts que de vivants.

Accompagné par l’ombre bienveillante de son père, devenu invincible par la force de l’amour, Vital Heurtebize s’interroge sur ce Dieu de la religion qu’il juge trop éloigné de la réalité des hommes et des femmes. Il s’adresse à Jésus, en reconnaissant en lui la force d’un message révolutionnaire. Il est sans doute fasciné par cette idée de Dieu qui devient homme, acceptant d’être le Père et le Fils à la fois… Lisant ses vers élégants et comme stupéfaits de ce qu’ils découvrent dans leur itinéraire rhabdomancien, on a l’impression de voir Jésus en personne. Qui pourrait s’exprimer avec ce « Va ! » que je citais avant sinon Jésus ? Car en fait en répliquant « J’irai », l’homme accepte avec conviction un engagement qui va au-delà d’une seule vie :

Donne-moi ta Parole et je la porterai
à mon peuple égaré, perdu sur la montagne,
Il suffit que ton verbe au combat m’accompagne :
et fort de ta présence, où tu voudras : j’irai !

L’élévation mystique de notre Poète — qui déclare ici et là sans complexes, sinon un véritable athéisme, du moins une vision « libre » de la religion (et de tout ce qui flotte au-dessus et au-delà de notre sensibilité forcément limitée d’hommes communs) — ne peut pas s’arrêter à Jésus. Ou alors il confie à Jésus, tout comme à son propre père, le rôle de guide, comme Dante avait fait avec Virgile. Mais cela ne se déroule pas comme un véritable voyage dans un Enfer de la mémoire ou dans le Paradis d’un rêve. Tout en héritant de Saint-Bonaventure, l’élève de Saint-François-d’Assise, la suggestion de l’itinéraire de l’Esprit vers Dieu (« Itinerarium mentis ad Deum »), Vital Heurtebize, comme Boèce, renie les Muses et assigne à la Philosophie le rôle essentiel de consolatrice et de compagne :

…je reviens de mes peines recluses
et reniant pour toi la légende des muses,
je dis qu’entre tes mains je ne crains plus la mort.

Dans un des poèmes de ce recueil, Vital Heurtebize avoue que jusqu’ici, il n’avait pas voulu ni Dieu ni Maître… Voilà que dans son « itinéraire intime » au sujet du mystère de la mort, il ne se borne pas à choisir un Dieu père et fils à la fois, écrivant avec élégance et force d’arguments un petit évangile apocryphe que José Saramago (l’auteur de « L’évangile selon Jésus ») aurait aimé énormément. Il choisit aussi un Maître de sa taille. Ce maître, lui transmettant le courage de doubler son « je », n’est pas le grand poète Rimbaud, mais le grand écrivain et philosophe Montaigne (3) :

Quand je dis « Je », c’est toi qui parles dans mon cœur.

Je ne sais plus si c’est ma voix si c’est la tienne ?
si je parle en ton nom sans artifice aucun,
c’est parce que nous deux nous ne faisons plus qu’un,
qu’au monde il n’est plus rien à moi qui me retienne.

Mais, quand on approche de l’épilogue — où vous retrouverez la mystérieuse Yénenga qui donna l’élan initial à cette rocambolesque aventure philosophique (je dis « rocambolesque » comme un compliment, bien sûr, ayant bien connu ce fabuleux personnage de Rocambole qui s’engage pour le bien jusqu’à renoncer au bonheur d’une vie paisible) —, la poésie prend le dessus. Il s’agit des vers accompagnant le « passage » sans trop de règles ou d’explications à fournir :

Au balcon de la nuit je me penche souvent
car l’espace infini du cosmos me fascine.
Là, je suis du regard le cortège savant
des routes d’or qu’une invisible main dessine…

Ça, c’est tout simplement merveilleux ! J’aime ces vers qui concluent cette énième « ode à la vie respectueuse de la mort » et je m’y reconnais : le balcon, la ville, l’infini. Un infini humain d’où rebondit la vie qui continue comme celui de Leopardi. Un infini cosmique aussi, où la mélancolie du « déjà vu » gonfle de larmes nos yeux se perdant dans le « bleu indigo » du cosmos :

Ainsi, quand je me penche au balcon de la nuit,
je comprends que ma mort ne sera pas un drame,
mais un simple passage au-delà de la trame
où se fondra mon âme au monde de l’Esprit.

Giovanni Merloni

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Tableau de Franco Cossutta

Vital Heurtebize : « Le temps d’aimer… Dieu ? »

Ma ville

Te voici donc ma ville !… Amant de tes attraits,
je sais les mille chants de tes blondes prêtresses,
tes antiques sérails aux murs de forteresses
et l’enchevêtrement de tes jardins secrets.

Fidèle à tes appels, je viens à ton mystère
et le garde enfoui jusqu’en mes profondeurs.
Je scrute l’horizon de mes blanches hauteurs,
mon pied droit sur la mer, mon gauche sur la terre…

Dors, ma ville !… Je sais que vont venir les temps
où mes mains sur ton front mettront un diadème .
Sur ta lèvre à nouveau fleurira mon poème.
Aujourd’hui, seul, je veille et c’est toi qui m’attends.

Accueille mon poème en dernier chant d’adieu.
Il est temps de brûler tes anciennes icônes :
ceux qui se sont un jour assis sur de faux trônes
n’aborderont jamais la demeure de Dieu.

Le stylo, la feuille blanche

Sur son bureau, l’avait-il vraiment oublié
ou plutôt laissé-là pour que je le recueille,
mon père, son stylo ?… Posé sur une feuille
blanche comme un mouchoir soigneusement plié.

Avant de s’en aller, qu’a-t-il voulu me dire ?…
Ce stylo noir sur ce feuillet de papier blanc !
J’ai pris la feuille et le stylo, j’ai fait semblant
de lire ! et suis parti. L’heure était au délire.

Ça pleurait de partout, les amis accourus,
Les parents oubliés, les voisins, une foule
comme une immense mer emportant sur sa Houle
le frêle esquif, bercé de discours incongrus :

« Il était le meilleur », « on l’aimait bien, cet homme »
« c’était un être bon, modeste et généreux,
le cœur toujours tout grand ouvert aux malheureux »
Bref, si ce n’était pas… Un saint, c’était tout comme !

Quand juste est le portrait, l’éloge ne l’est pas :
A quoi bon ces discours et tous ces ronds de jambe ?…
Je me suis retiré loin de ce dithyrambe,
abasourdi par tous ces propos de judas…

De ma poche, j’ai ressorti la feuille blanche
et là, quel ne fut pas mon désarroi !… j’ai lu
ce qu’avant de partir, mon père avait voulu
me dire, quelques mots de sa main ferme et franche :

« Quand sonneront pour moi les heures ténébreuses,
avant mon dernier souffle, avant le noir linceul,
tu viendras près de moi, mon fils, tu viendras seul,
écartant les « amis », les sots et les pleureuses.

Alors, tu me liras les pages du Phédon
où Socrate a montré que l’âme est éternelle
et comme un vieux cheval heureux qu’on le dételle,
je descendrai dans l’ombre en invoquant Platon »…

Quelques mots de ferveur pour unique héritage !
Mais ils ont dit la longue marche de l’Ancien
qui demeura fidèle en tout temps, à tout âge,
à ce Temple idéal qui fut toujours le sien.

J’ai recueilli pour moi la fervente parole
afin de la rendre un jour à mes enfants
puis je m’en suis allé… La vie est une école
faite de beaucoup plus de morts que de vivants.

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Tableau de Franco Cossutta

J’irai

Donne-moi ta parole et je la porterai :
que ma voix retrouvée à la tienne réponde !
De village en village et jusqu’au bout du monde,
soutenu par ta force et ton verbe, j’irai…

J’irai ! car il est l’heure et je me sens de taille,
depuis que dans mon cœur, ton cœur s’est établi,
à reprendre à l’envers la route de l’oubli
et conduire pour toi cette ultime bataille.

J’irai par tes chemins jusqu’au fond des déserts
faire en ton nom jaillir les oasis nouvelles,
j’irai boire l’absinthe aux rives éternelles
du fleuve qui souillait les pâturages verts.

Et je remercierai le fleuve jusqu’aux sources
où l’onde pure émeut l’épi de blé.
Là, mon peuple à ton nom se tenait assemblé
avant d’aller se perdre au hasard de ses courses.

Donne-moi ta Parole et je la porterai
à mon peuple égaré, perdu sur la montagne,
Il suffit que ton verbe au combat m’accompagne :
et fort de ta présence, où tu voudras : j’irai !

Après six-mille ans

Ce pays de lumière et d’arbres et de fleurs
c’était toi !… Ton soleil baignait la plaine immense…
le sable de ta plage était doux… l’abondance
de mon mil foisonnait sous les flots de chaleurs…

Or, bientôt, par la mer sont venus les voleurs !
Ils ont tué tes fils pour crime d’innocence,
ils ont souillé tes champs de fétide semence,
ne laissant derrière eux que nos cris et nos pleurs…

J’ai vécu six mille ans à nourrir ma tristesse,
à ressasser ce meurtre, à revivre sans cesse
et le temps de la honte et le temps du remords…

Mais voici : je reviens de mes peines recluses
et reniant pour toi la légende des muses,
je dis qu’entre tes mains je ne crains plus la mort.

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Tableau de Franco Cossutta

« Je »

« Je » ! c’est parfois le nom qu’en secret je te donne
et, dès lors, m’autorise à parler en ton nom !
c’est faire preuve, j’en conviens, d’un bel aplomb !
mais je me dis, mine de rien « il me pardonne ! »

Je ne sais pas vraiment d’où me vient cette voix,
qui parle de nous deux ? qui de nous deux l’écoute ?
c’est comme une alchimie intime et je redoute
les accents rigoureux qu’elle accuse parfois.

Car cette voix, la mienne ou celle d’un bon maître,
me dicte en quelques mots ma vie au quotidien :
elle est comme la voix de mon ange gardien
elle me dit tout le mystère de mon être.

Elle me parle avec tendresse, avec rigueur,
elle se fait sévère ou sait se faire tendre
et « Je », tu deviens « tu » pour mieux te faire entendre
Quand je dis « Je », c’est toi qui parles dans mon cœur.

Je ne sais plus si c’est ma voix si c’est la tienne ?
si je parle en ton nom sans artifice aucun,
c’est parce que nous deux nous ne faisons plus qu’un,
qu’au monde il n’est plus rien à moi qui me retienne.

Ainsi, je peux parler en ton nom, en tout lieu,
et le jour, et la nuit, puisque partout tu règnes !
Je ne dis rien de mieux que ce que tu m’enseignes
et je dis que bientôt, demain, je serai Dieu !

Passage

Au balcon de la nuit je me penche souvent
car l’espace infini du cosmos me fascine.
Là, je suis du regard le cortège savant
des routes d’or qu’une invisible main dessine.

Des vastes profondeurs qu’anime un vent léger
montent les chants sacrés m’annonçant le prodige
que mes jours et mes nuits n’ont su se partager
et je me sens soudain saisi par le vertige :

Au fond des champs déserts, l’horizon dévasté
n’est qu’une immensité qui me prend et m’aspire
et qui jette sur moi son obscure clarté
promettant que ma mort à ma mort sera pire !

Ne nous arrêtons pas, mon âme, c’est ailleurs
que finit l’existence et commence la vie,
plus loin sont les vins doux et les fruits les meilleurs.
C’est la route vers Dieu que nous avons suivie.

Je dépasse ma mort et porte mon regard
plus loin : il n’y a plus ni de temps, ni d’espace,
l’air s’y fait plus suave et le ciel moins blafard.
Mon âme, c’est vraiment ma mort que je dépasse !

Nous voici parvenus au-delà du tombeau,
ici, la chute d’eau de ses embruns m’asperge,
là, c’est l’épi de blé près de la chute d’eau,
vois ! mon corps fatigué dans ta lumière émerge !

Du monde je m’abstrais et je parle aux oiseaux,
j’écoute leur concert de musiques célestes.
Plus rien ne leur fait peur, ni ma voix ni mes gestes,
ils viennent sur mes mains comme sur les roseaux !

Si ce n’est pas vraiment l’Eden des prophéties,
je sais qu’il y fait bon dormir, qu’aucun écho
n’en vient troubler le calme et qu’un ciel indigo
recouvre à l’infini le champ des galaxies.

Ainsi, quand je me penche au balcon de la nuit,
je comprends que ma mort ne sera pas un drame
mais un simple passage au-delà de la trame
où se fondra mon âme au monde de l’Esprit.

Vital Heurtebize

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(1) Il suffit de lire les titres de la plupart des recueils dont Vital Heurtebize nous a fait cadeau en ces vingt ans pour y reconnaître un motif inspirateur commun :
Yénenga ou l’heure d’aimer Dieu (1996)
Le temps ultime (1999)
Le temps sublime (2001)
Le temps de vivre (2005)
Le temps d’aimer (2010)
Le temps des Hommes (2014)
Le temps de la Sérénité (2014)
Le temps d’aimer… Dieu ? » (2016)

(2) Avec « Yénenga ou l’heure d’aimer Dieu » notre Auteur avait publié un texte où les thèmes du religieux et du passage du monde de l’homme au monde le l’Esprit commencent à être exploités.

(3) « Dans l’amitié dont je parle, les âmes s’unissent et se confondent de façon si complète qu’elles effacent et font disparaître la couture qui les a jointes. (…) Si l’on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant: Parce que c’était lui, parce que c’était moi.» (Montaigne)

G.M.