le portrait inconscient

~ portraits de gens et paysages du monde

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Archives de Tag: Zazie

Guérir (Zazie n. 68)

22 vendredi Mar 2019

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Guérir

Guérir.
Paresser, boire, se reposer, cesser d’errer,
laisser le corps s’endormir parmi des voix aimées.
Manger, attendre, essayer de comprendre,
entrouvrir les yeux, vers le soleil,
ouvrir, en cachette la porte secrète du cœur.

Sortir sans attendre.
Voyager sans vagabonder.
Aller sans revenir.
Rencontrer des maisons de chaux et de bois,
des prés à dessiner,
des albums à remplir d’histoires
à ne raconter qu’à nous-mêmes.

Guérir.
Briser le cercle des murs assiégés
par une sortie élégante et clandestine,
tout en cachant le sourire,
tout en feignant un rictus de douleur.
Briser le petit nuage sombre.
Sortir dans la mer, en larges brasses.
Tête relevée, chercher une île verte
où le corps se perd,
où l’esprit se rassemble
et l’écheveau lentement se dévide.

Envoyer des cartes postales
depuis l’île secrète :
“Bonjour à tous. Je vais bien.”

Giovanni Merloni

Une plaie violacée qu’on ne peut pas recoudre (Zazie n. 67)

10 dimanche Juin 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Giovanni Merloni, Via del Pratello, acrylique sur carton 51 x 72 cm,
terminé en 2018

Une plaie violacée qu’on ne peut pas recoudre

Si j’ai cassé les ponts, je me dis,
si j’ai effacé les routes
si je suis en France, désormais,
il y a eu une raison,
un inconvénient sérieux
qui m’a brisé la vie.

Je me dis : c’est étrange
d’être ici, à Paris,
de m’endormir et me réveiller
parmi des gens qui parlent une langue
qui n’était pas la mienne,
loin de Bologne, de Rome, de la mer.

De là-bas, j’ai fui et ne sais plus y revenir.
Ma famille s’aventure désormais en deux mondes parallèles.

Je me dis : combien de morts se cachent
dans le sillage de mon exil doré :
ceux qui savaient que je ne reviendrais plus,
ceux qui ne savaient plus où me chercher,
ceux qui me considéraient comme mort.

Personne ne croyait que je serais vraiment parti.
Il n’y eut que Daisy à exclamer que c’était un adieu.

Je me dis : quelle grande illusion, l’Europe,
les frontières ouvertes, les voyages insouciants,
les échanges, les étreintes, les baisers !

Je me dis : cela n’a jamais été facile
de traverser la barrière invisible séparant
ce que j’étais de ce que je suis devenu.
Derrière nous une porte a claqué,
les voix sont devenues petites,
écrasées par le vent d’un changement ambitieux.

Mais je suis bien heureux, dans cette boîte pétillante
où j’ai pris l’habitude de remémorer et rêver
en portant, bien cachée dans les plis de mon cœur,
une plaie violacée qu’on ne peut pas recoudre.

On ne revient pas en arrière, et c’est embarrassant
devenir une ombre étrangère
pour quelqu’un ou quelqu’une qui disparaît là-bas
à Bologne, à Rome, au bord de la mer
ou alors qui sait où
dans la maison qui fut la nôtre
et ne saurais plus reconnaître
dans la rue familière
où nous apprîmes à aimer…

Giovanni Merloni

Le constat de l’absence (Zazie n. 66)

03 dimanche Juin 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Le constat de l’absence

Si l’on vous aime, vous en êtes forcément conquis et, avec le temps, de ce sourire désintéressé vous ne pouvez pas vous passer… Jusqu’au jour où ce sourire devient distrait, ce regard s’enfuit, cette présence encombrante devient une absence d’abord intermittente, ensuite irrégulière enfin définitive. Et vous devez trouver, vous, la force de couper le cordon ombilical qui vous allie désormais à une ombre, de vous inventer un sourire à vous, adapté à la nouvelle ère qui s’entame, que vous allez emprunter héroïquement, vous accrochant à la conviction que ce manque encombrant vous gâte encore, qu’il ne vous abandonnera jamais.

Giovanni Merloni

Violeta Parra : Gracias à la vida

Nous sommes là, côté cour côté jardin (Zazie n. 65)

11 vendredi Mai 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Giovanni Merloni, Nous sommes là, acrylique sur carton 50 x 65 cm, 2018

Nous sommes là, côté cour côté jardin

Nous sommes là
côté cour côté jardin
un cerf-volant sur l’estomac
une fleur sur la bouche
désireux de complices chansons
de frugales collations
d’innocentes liaisons.

Nous sommes là
toi et moi, rassasiés de lumière
réfugiés dans un coin de poussière
sous les branches d’une chêne
lors d’une journée sereine
côté cour côté jardin.

Nous sommes là
côté cour côté jardin
deux îles qui flottent
de plus en plus provisoires
dans un monde où chuchotent
d’autres humains comme nous
rassasiés de lumière
se perdant avec entrain
dans la même atmosphère
d’opiniâtre beauté.

Nous sommes là
côté cour côté jardin
au bout d’un sentier fleuri
au coin d’une rue bien garnie
de vitrines colorées
par la force vitale
qui remonte au jour le jour
la redoutable descente,
balançoire incertaine d’émois,
qu’on appelle existence.

Nous sommes là
riches ou pauvres
richissimes ou misérables
sur le promontoire extrême
côté cour côté jardin
d’où les vents de la Guerre
nous paraissent souffler
vers des gens malchanceux
et pourtant très honnêtes

qu’on nous dit bien coincés
dans une autre planète.

Nous sommes là
meurtris et moribonds
côté cour côté jardin
rassasiés de colère
et d’horrible impuissance :
« par quels mots d’espérance
réussirons-nous, tous ensemble
à rejeter le monstre débile
qui prétend imposer sans façon
du plus fort la raison ? »

Nous sommes là
côté cour côté jardin
recueillis sous un arbre
gigantesque et fragile
opiniâtrement accrochés
à cette idée de liberté
que nous ont confiée
Rousseau et Franklin
Kafka et Italo Svevo
Freud et Karl Marx
Georges Brassens et Bob Dylan
Courbet et Goya
Tolstoï et Pasternak
Dante et Shakespeare
Sénèque et Homer…

Nous sommes là
les gardiens d’un château détruit
les visiteurs d’un musée sans-abri
les spectateurs d’un théâtre maudit
côté cour côté jardin.

Giovanni Merloni

Là-haut, que ferons-nous ma belle ? (Zazie n. 64)

29 dimanche Avr 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Giovanni Merloni, Là-haut,
acrylique sur carton 50×65 cm, 2018 (inachevé)

Là-haut, que ferons-nous ma belle ?

Depuis mon cagibi d’outils en vrac
je revois en passerelle
les silhouettes infidèles
de jours vivants, le patatrac
d’une existence sans portes
qui pourtant n’est pas morte.

Le jour où la pluie viendra
une femme sur les bras
(la tête perdue, le cœur brûlé
dans sa stupeur de petite fée)
je monterai aux étoiles
à cette chambre sans voiles.

Là-haut, que ferons-nous ma belle ?
Dans mon cagibi accroché au ciel
lors d’une éternelle lune de miel
nous gaspillerons bien de mots rebelles
les déposant sans façon
sur l’écran muet de notre passion.

Dorénavant, nos jambes se croiseront
nos bouches se dévoreront
nos mains des couleurs chercheront
nos yeux les contours devineront
de notre fuite inconditionnelle
à la poursuite des hirondelles.

Depuis mon cagibi croulant
je lancerai un adieu provisoire
à d’autres conversations illusoires
parce que je dois goûter l’instant
où, plongé dans un tableau vivant
je découvrirai le mystère

d’une femme fugitive
d’une peinture maladive
d’une vie à jamais combative.

Giovanni Merloni

…et je l’assume (Zazie n. 63)

18 dimanche Mar 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Giovanni Merloni, La jongleuse, acrylique sur toile 8F (46 x 38 cm), 2018

..et je l’assume

Je suis l’équilibriste et le jongleur de la compagnie grande ou petite
…et je l’assume

Je suis le factotum du village ou le confident intime
…et je l’assume.

Je suis l’outsider qui n’as pas eu la chance de partir
à la conquête de l’Ouest

…et je l’assume.

Je suis un marcheur piétiné, un opiniâtre harcelé, un optimiste écarté
…et je l’assume.

Je demeure par conséquent un homme inutile dont la détresse n’engage personne
ni ne pose de problème moral
…et je l’assume.

Si jamais je profiterai d’amitiés passionnées et exclusives
elles ne seront pas inclusives, ça c’est sûr !
…et je l’assume.

Cela dit, je demeure un inconditionnel de la vie
de ses brusques emportements
de ses inévitables péripéties dangereuses
…et je l’assume.

Giovanni Merloni

Ne le dis pas toujours (Zazie n. 62)

17 samedi Fév 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Giovanni Merloni, Ne le dis pas toujours, 2018
huile sur carton 40 x 30 cm

Ne le dis pas toujours

I
Ne le dis pas toujours
de ce ton insistant
de cette voix de velours
que ton amour est violent.

Ne le dis pas de cet air angoissé
de cette voix téléphonée
(redoutable toile d’araignée)
que je suis presque une fée.

Car je suis, en revanche
le contraire d’une cloison étanche
ou sinon de l’égout parisien
où jeter tout et rien…

II
Ne le dis pas maintenant
que tu m’aimes trop ou tant.
Ne le dis pas non plus
que je vaux le Pérou.

Ne me dis pas, encore
que je serais ton aurore.
Ne le dis pas au vent
que tu serais bien content.

Je ne suis pas absente
ni cette ombre intransigeante
méfiante et étrangère
s’entourant de mystères.

III
Ne le dis pas avec fureur
que tu me donnes ton cœur
Ne me fais pas de promesses :
je ne serai pas ta comtesse !

Ne le dis pas, Icare
que ton amour est si rare.
Épargne-moi, Cyrano
ton avalanche de mots !

Quant à moi, si je hurle ou exagère
c’est pas toi qui me mets en colère.

IV
Ne me dis pas, pardi
que tu n’aimes pas les ennuis
que tu ne cherches pas ta joie
dans mon lit de sang et de soie

qu’il nous suffirait d’avaler
une bouchée de bonheur et gaité
sans vraiment nous embrigader
dans une route délirante et essoufflée.

Je ne te crois pas mon garçon,
mais je ne saurais pas te dire non.

V
Ne dis pas, sans façon
que tu vas perdre la raison.
Ne dis pas, pour finir
que tu vas t’évanouir

que tu vas loin de moi te distraire
Reste ici ! J’examine cette affaire…

Giovanni Merloni

P.-S.
Mais ne dis pas, à moi
que tu n’aimes que moi !

Portrait d’une mère

08 jeudi Fév 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Portrait d’une mère

Voilà mon brouillon pictural du jour : une mère pensive rêvant de solitudes luxuriantes, tandis que ses deux filles au corps caché (sans doute agréable) s’inquiètent surtout pour le manque d’amour, l’une des conséquences de l’incommunicabilité entre les humains, de plus en plus évidente en cette époque de prodiges dans l’art de la communication.

Giovanni Merloni

Paris, 7 février 2018, image empruntée à un tweet de @f_lebel

Mon livre le plus beau c’est toi qui l’as écrit (Zazie n. 61)

04 dimanche Fév 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Mon livre le plus beau c’est toi qui l’as écrit

Quelque part
brûle une bougie
alors que hurle
ou souffle, se roulant
par le rire des larmes
quelqu’un qui croit
entendre ma voix.

Peut-être
mon livre
le plus beau
c’est toi qui l’as écrit
en bonne foi croyant
que c’était le mien.

Ailleurs, peut-être
tout près, au loin
ma main te cherche
sortant de la feuille
saisissant un nuage
se mêlant sans rage
à la lourde silhouette
qui danse, sauvage
au milieu des bougies,
tels autant de réverbères
sur le parapet d’un pont.

Ou alors s’agit-il
d’une silhouette légère
qui, affolée, se désespère,
fatiguée, hélas, de lire
des histoires de cire.

Parmi les fils du ciel
marchant en équilibre
elle débite par coeur
les mots d’un livre
sculpté dans l’âme
cette jeune protectrice
distraite, impulsive
qui pourrait être toi
ma fidèle lectrice.
Mais ce visage pensif
virevoltant sur les toits
ce n’est pas toi.

Ici dedans,
mon livre en bride
hésite à sortir
mes mots sans bouche
hurlent à vide,
mon stylo sans encre
trébuche.

Ma main
engourdie par le soir
a peur
de revenir sur la feuille,
mes yeux
aveuglés par le noir
ont peur
d’y trouver,
souriant,
ton nom.

001_lectrice twitter 180

Image empruntée quelque part sur Twitter…

Giovanni Merloni

Cette poésie est protégée par le ©Copyright, tout comme les autres documents (textes et images) publiés sur ce blog.

Aménités sans ambages d’une interlocutrice amnésique (Zazie n. 60)

01 jeudi Fév 2018

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

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Zazie

Aménités sans ambages d’une interlocutrice amnésique

1.
Amonceleur
d’amertumes que l’âge avancé
a du mal à abattre,

affranchissez-vous
des abîmes de l’absence,
abreuvez votre soif d’adolescence
à ma fontaine abrupte,
abandonnez-vous agréablement
aux aboiements abrutis,
abritez vos silences
et
votre âme en peine
au pied de mon amandier
qui vous servira d’atelier
pour un autoportrait sans gêne.

2.
Avec l’abnégation d’une abeille
j’amoindrirai votre accablement

amorçant vers vous des pas
ambigus
ambivalents
amorphes

amadouant votre corps
amaigri, ambassadeur
de joies ambitieuses

amenant en amont
ma voix aiguë
telle une amulette

ambulante

améliorant votre
atmosphère

amalgamant
amitié
et
amour
et
Amen !

Giovanni Merloni

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