Claudia Patuzzi (16.3.1951 – 5.2.2024)
Seize jours après ton dernier souffle
Je t’accompagne à ton dernier abri
En me demandant si cela te plaira
Essayant de me dire que tu seras ravie
De tes nouveaux voisins, de jolies fleurs
De tes photos chéries, de ces honneurs.
……..
Seize jours après ton dernier souffle
Je commence la première prière de ma vie
Ma première supplique sous le ciel gris
Égrenant devant toi ce curieux chapelet
Fait de larmes et de propos déplacés
Puisque la vie y mêle ses souvenirs heureux.
……..
Seize jours après ton dernier souffle
Comment interpréter ton silence gentil
Cette étrange distance qui nous sépare
Cette ultime demeure qui t’emprisonne
T’empêchant de me dire ton dernier mot
De raconter calmement ta nouvelle vie.
……..
Seize jours après ton dernier souffle
Et seize fois seize jours depuis
Dans ce lieu convenu où tu me convies
Tu pourras me voir arriver et rester
Longtemps auprès de toi, rire et pleurer
Songeant au miracle de ce que l’on était.
……..
Seize jours après ton dernier souffle
À m’attendre peut-être tu ne seras pas là.
Convoitée par de nouveaux voyages
Tu iras et viendras de ta fraîche demeure
Telle une hirondelle à l’esprit d’aventure
Que mon œil jaloux ne saurait plus exclure.
……..
Seize jours après ton dernier souffle
Et le reste des jours que je n’ose pas compter
Ne sois pas paresseuse, viens avec moi
Explorer ce monde nouveau qui t’entoure
Ces allées silencieuses, et la ville dehors
Et la vie quelque part, qui nous attend encore.
Giovanni Merloni
pchcomm a dit:
avec toi -vivant – toujours
brigitte celerier a dit:
si navrée (et c’est maintenant que ce nom, cette écriture, a pour moi un visage
Grazia a dit:
Bellissima e intensa lattera di addio e di ritrovamento! Un abbraccio
Marlen Sauvage a dit:
Désolée de cette nouvelle… Que le beau visage de Claudia vous accompagne longtemps !
Dominique Hasselmann a dit:
Cher Giovanni, tu m’avais appris la si triste nouvelle. Je regarde à nouveau la photo et je me souviens si précisément d’elle.
On devrait se revoir un de ces jours !
Amitiés fidèles à toi.
Dominique