le portrait inconscient

~ portraits de gens et paysages du monde

le portrait inconscient

Archives de Tag: Atelier de réécriture poétique

Tes cils font des tours (Vers un atelier de réécriture poétique n. 23)

07 mardi Avr 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Angèle Casanova, Atelier de réécriture poétique

libia

Viale Libia, Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

Tes cils font des tours (Vers un atelier de réécriture poétique n. 23)

185_Tes cils clairs font des tours (Avant l’amour n. 23)

Juste au lendemain d’un lundi de Pâques finalement ensoleillé, je vous emmène… la dernière poésie du recueil « Avant l’amour » ! Ce ne serait pas vraiment la dernière, car il y a trois autres poésies dans ce recueil. Elles ne figureront pas dans cette réécriture. Vous pouvez en tout cas, si cela vous intéresse, lire les textes relatifs suivant le lien ci-dessous :
X pour la poésie « Il est parti ;
Y pour « Un soleil, un ciel rose » ;
Z pour « Vous voici mon cœur noir ».
Ces trois poèmes ont eu d’ailleurs de tout petits changements.
La poésie que je publie ci-dessous se montre par contre assez différente vis-à-vis de la première version. J’ai invité Angèle Casanova – qui m’avait déjà fait le cadeau d’une belle lecture de mon billet sur Gênes lors des vases communicants de mars avec Piero Cohen-Hadria – à me transmettre ses conseils, suggestions et commentaires même après la publication. Tous ceux qui ont envie de dire quelque chose peuvent aussi le faire ! Je vous remercie en avance !

Giovanni Merloni

Foulard céleste (Vers un atelier de réécriture poétique n. 22)

02 jeudi Avr 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique

000_finestra muratore

Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

Foulard céleste (Vers un atelier de réécriture poétique n. 22)

153_Foulard céleste (Avant l’amour n. 22)

Mes chers lecteurs,
On est désormais aux dernières poésies du recueil « Avant l’amour ».
Au cours de cette passionnante expérience, mon travail de réécriture a eu des changements progressifs. Dans les premiers temps, je demandais explicitement à l’un de mes correspondants de participer à la relecture et parfois à la réécriture préventive de mes textes. En une deuxième phase, j’avais envisagé une espèce de « forum pour des invités ».
Dorénavant, pour les dernières quatre ou cinq poésies, j’avancerai sans filet. Cependant, tous ceux qui aiment le faire peuvent bien proposer des suggestions ou laisser un commentaire dans l’espace ci-dessous. Après réflexion, dans l’esprit du « work in progress », je tiendrai compte de ces suggestions pour apporter des modifications éventuelles au texte de cette poésie. Merci !

Giovanni Merloni

J’approche d’un mur de plâtre (Vers un atelier de réécriture poétique n. 21)

26 jeudi Mar 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, Françoise Gérard

foto muratore 4.04.2015

Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

J’approche d’un mur de plâtre (Vers un atelier de réécriture poétique n. 21)

203_J’approche d’un mur de plâtre (Avant l’amour n. 21)

Comme vous avez pu le constater, dans cette deuxième phase de « réécriture poétique » je me suis aventuré « sans filet » dans mes acrobaties. Je me suis toutefois accordé une petite béquille de sauvetage : le jour avant chaque publication j’interpelle, selon le sujet du poème et mon inspiration du moment, quelques-uns de mes correspondants pour les inviter à intervenir « ex post », soit par mail soit à travers des commentaires à l’article spécifique.
Les personnes contactées sont tout à fait libres de se dérober à la tâche si elles n’ont pas le temps ou l’esprit pour intervenir.
Le fait de constituer ainsi, à chaque publication, un petit « forum pour invités », dont je considère l’avis et le conseil au fur et à mesure très utile pour moi, n’exclut pas d’autres interventions, suggestions et conseils.
L’invitée d’aujourd’hui est Françoise Gérard (@leventquisouffl) que je remercie vivement pour ses suggestions très sensibles et appropriées.

Giovanni Merloni

Tu te nourris de terre (Vers un atelier de réécriture poétique n. 20)

19 jeudi Mar 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, Marie-Noëlle Bertrand

foto finestra verde

Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

Tu te nourris de terre (Vers un atelier de réécriture poétique n. 20)

Tu te nourris de terre (Atelier de réécriture poétique, Avant l’amour n. 20)

En remerciant vivement Marie-Noëlle Bertrand, invitée d’aujourd’hui, pour son aide lumineux et amical, je vous dis au revoir, mes amis lecteurs. Entre-temps, le soir de mercredi, je serai déjà parti à Rome, avec Claudia, ma femme, pour une bien triste expédition. Et j’aurai emmené un paquet de soins de fortune, après une nuit de douleurs aux dents et une visite, ou pour mieux dire, une course aux Urgences… Je reviendrai mardi soir, n’ayant peut-être pas le temps de publier sur mon blog déjà le jour suivant. Donc, profitez bien de cette semaine d’absence du portrait inconscient pour vous reposer ! Et merci de votre camaraderie qui m’a toujours encouragé à m’exprimer librement !

Giovanni Merloni

Il m’est facile et léger (Vers un atelier de réécriture poétique n. 19)

17 mardi Mar 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, Hélène Verdier, Nicole Peter, Noël Bernard

libia

Viale Libia, Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

Il m’est facile et léger (Vers un atelier de réécriture poétique n. 19)

212_Il m’est facile et léger (Avant l’amour n. 19)

Comme déjà communiqué dans la précédente publication concernant mon atelier d’écriture, dans ce « deuxième tour » j’assume mes responsabilités en publiant directement le nouveau texte sans activer en avance une consultation approfondie.
Pour la poésie d’aujourd’hui, que j’ai beaucoup retravaillée pour aller à l’essence (en quête de cohérence vis-à-vis du texte italien d’origine), j’ai invité trois amis de Twitter — Nicole Peter, Noël Bernard et Hélène Verdier — à intervenir sur mon blog, lors de la publication, avec des conseils, des suggestions ou des commentaires.

Giovanni Merloni

Villa Borghese (Vers un atelier de réécriture poétique n. 18)

12 jeudi Mar 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique

000_finestra muratore

Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

Villa Borghese (Vers un atelier de réécriture poétique n. 18)

226_Villa Borghese (Avant l’amour n. 18)

Avec ce dix-huitième poème du recueil « Avant l’amour », « Villa Borghèse » mon atelier de réécriture poétique reprend sa marche. Mais, évidemment, « l’expérience apprend ». Les démarches seront dorénavant beaucoup plus simples. Lorsque j’apporte au texte d’origine, à travers la réécriture, des changements importants, je les assume entièrement. D’ailleurs, après la publication sur le blog, ce sera encore possible de revenir sur les textes, selon l’esprit du « work in progress » caractérisant les blogs.
Je remercie du cœur tous ceux qui m’ont aidé jusqu’ici :
Brigitte Célérier (Une belle fille);
Françoise Gérard (Notre histoire);
Claudine Sales (Que sais-tu de la vie, de l’amour, de la mort ?);
Marie-Christine Grimard (Ciseaux);
Jocelyne T. (Rome);
Élisabeth Chamontin (Chant du berger ayant perdu son troupeau);
Hélène Verdier (Le jour d’un instant);
Noëlle Rollet (Les deux lunes);
Serge Marcel Roche (Dans mon film de gueules sombres);
Noël Bernard (La ballade d’un pendu);
Florence Z. (Le soldat);
Nicole Peter (Banlieue, une rapsodie triste);
José Defrançois (Des guitares sans cordes);
Ève de Laudec (Tout près… au loin);
Marie-Noëlle Bertrand (Révélation « divine » ou Étrange élégie);
François Bonneau (Marchez, mes braves soldats);
Hervé Lemonnier (Je ne crois pas au péché).
L’unique exception, à l’intérieur de la première série, c’est une poésie (Tes cils clairs font des tours d’une absurde lenteur) que je publierai dans les prochains jours avec la participation d’Angèle Casanova, que je remercie en avance.
Ces échanges et rencontres méritant un récit pourraient être condensés aussi bien dans un poème : celui de la solidarité, de la gentillesse, de l’humanité, de la sympathie et de la patience.
J’aurais pu continuer, il y a d’autres correspondants que j’estime aussi, avec lesquels j’ai eu des échanges intéressants. Peut-être, ils m’auraient accordé leur disponibilité.
Cependant, même si le problème de la langue (et de l’accent) n’est pas vraiment réglé, et que je suis bien sûr prêt à me tromper encore mille fois encore, tombant dans les pièges de la pesanteur, de la précision (toujours excessive) et du malentendu, je dois sortir en champ ouvert !
Je me suis toutefois accordé une petite béquille de sauvetage : le jour avant chaque publication j’interpellerai, selon le sujet du poème et mon inspiration du moment, quelques-uns de mes correspondants pour les inviter à intervenir « ex post », soit par mail soit à travers des commentaires à l’article spécifique.
Les personnes contactées seront d’ailleurs tout à fait libres de se dérober à la tâche si elles n’ont pas le temps ou l’esprit pour intervenir.
Le fait de constituer ainsi, à chaque publication, un « forum pour invités », dont je considère l’avis et le conseil au fur et à mesure très utile pour moi, n’exclut pas d’autres interventions, suggestions et conseils.
L’invitée d’aujourd’hui est Jocelyne T. (@allearome) que je remercie vivement pour ses suggestions très sensibles et appropriées.

Giovanni Merloni

Le « péché » : une question disproportionnée

03 mardi Mar 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 5 Commentaires

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique

001_doppio arcobaleno

«Doppio arcobaleno su Roma», depuis archiwatch de Giorgio Muratore

Le « péché » : une question disproportionnée 

Devant ce « double arc en ciel sur Rome », que je viens d’emprunter à mon ancien camarade de l’université, Giorgio Muratore, dont je fréquente de plus en plus assidûment le blog Archiwatch, je trouve le calme nécessaire pour revenir sur une des poésies du recueil « Avant l’amour », 149_« Je ne crois pas au péché ! » (Avant l’amour n. 17). Celle-ci peut représenter, en elle seule, la clé pour la compréhension de l’entière récolte de vers et, peut-être, les états d’âme et d’esprit de cette époque révolue, entre les quinze et les dix-neuf ans, où l’amour poussait à mes portes avec toute sa force subversive et destructrice tandis qu’une espèce de convention au-dessus de ma tête et en dehors de mon corps m’en empêchait vivement. Issu d’une famille laïque, je ne pouvais pourtant pas me soustraire aux conditionnements d’une société, autour de nous, fortement imprégnée de religion, de traditions et de tabous. C’est pour cela que ce « péché » dont je ne connaissais la profondeur ni la gravité m’inquiétait… de façon même disproportionnée…

002_péché 180

« Je ne crois pas au péché », j’avais hurlé, emporté par une colère éphémère — ô combien explosive ! ô combien autodestructrice ! — comme si j’avais jeté (gauchement et même violemment) le café incandescent du petit déjeuner sur la gueule stupéfaite de mon père, la personne d’ailleurs la moins indiquée pour recevoir une telle gifle « symbolique ». Car mon père avait déjà tout compris, ayant déjà vécu cette rébellion… Mais là, ce n’était pas le juste moment pour exploser, parce que je n’étais qu’un godelureau maladroit emprunté à quelques histoires farfelues de plateformes de bus, sans appui ni substance… « Je ne crois pas au péché », ce fut la rébellion d’un jour, un geste insensé et solitaire, une violente déchirure, un acte de désobéissance qui fut pourtant accepté, élargissant les bras, jetant les yeux au ciel. Je ne croyais pas à cette loi qui avait réussi à pénétrer dans les quatre murs d’une famille de gens loyaux et sincères… Une loi rentrée par la fenêtre, qui voulait tout de même me transformer en pécheur invétéré et hypocrite, désireux d’indulgences, d’absolutions non sincères. Étranger à tous ces jeux de chantages moraux, à ces sombres troupeaux de pécheurs repentis déguisés en prédicateurs, je me savais incapable d’orchestrer un leurre quelconque, ainsi que des pièges et des mensonges. « Je ne crois pas aux leurres », je disais, « je ne crois pas non plus aux pièges, aux mensonges. Tous ceux qui leurrent, qui mentent et conçoivent des pièges, agissent impunément, protégés par la dictature de leur religion, de leurs lois funestes, de leur misérable et immense arrogance. Je ne crois pas aux fautes que l’on subit ou condamne au gré des circonstances. Je ne crois pas à la mort injuste parce que l’homme l’attend. Je ne crois ni n’espère. Dans ce monde vide de sens, sans amour et sans vérité mon esprit s’habitue, jour après jour, au manque de chance d’une vie violente impitoyable, inconnue. »

003_péché 180

Depuis cette rébellion cinquante ans se sont écoulés ! Une distance même supérieure à celle qui me séparait alors de mon père rebelle et généreux. Comment transférer dans le présent cette douloureuse intuition d’un destin qu’on avait imposé à mon père et qu’on imposait à moi aussi ? Comment dire cela explicitement, sans perdre le rythme et le ton de ma voix d’alors, de cette voix sculptée en six mots : « je ne crois pas au péché » ? Oui, j’accepte de « boire le calice jusqu’à la lie », mais c’est un dialogue impossible celui qu’on voudrait tisser entre l’enfance de la vie et celle de la mort. Cinquante ans de distance c’est un trop long voyage. Il est impossible que la rouille et la boue ne se soient pas encastrées dans ce corps creusé, sillonné, écrasé, blessé à mort, ressuscité. On change, on mélange, on s’éloigne inévitablement de soi-même pour devenir un autre inconnu. Notre rébellion, notre agacement se mutent, imperceptiblement, d’une veille impatiente à l’autre, d’une veille contrariée à l’autre. À présent, cette incommunicabilité est évidente entre l’homme qui monte et celui qui descend tandis que plusieurs marches de cet escalier qui fut noble, généreux, enthousiaste ont disparu. À présent, les gens de moins en moins se rencontrent, de moins en moins se battent pour rester unis, nobles, généreux, enthousiastes. Je voulais vivre, je ne voulais pas vivre. Je veux mourir, je ne veux pas mourir. Je suis l’homme qui redevient enfant et ne trouve plus les mots. J’étais là-bas l’enfant qui devenait géant et ne savait rien de la vie…

004_péché 180 Giovanni Merloni

« Je ne crois pas au péché ! » (Vers un atelier de réécriture poétique n. 17)

26 jeudi Fév 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, Hervé Lemonnier

foto muratore 4.04.2015
Rome, photo de Giorgio Muratore, depuis Archiwatch

« Je ne crois pas au péché ! » (Vers un atelier de réécriture poétique n. 17)

149_« Je ne crois pas au péché ! » (Avant l’amour n. 17)

«Simplement désormais de penser»
Bonsoir Giovanni,
Excusez-moi si je n’ai pas encore donné de mes nouvelles. Je lis chaque jour votre poème qui, aussi « jeune » soit-il ou peut-être parce qu’il l’est, énonce tout et ne renonce à rien.
Je pourrais vous dire, au regard de cet âge que nous avons eu en commun, de souvenir de pluie qui s’enfonce, et voire même, s’efface dans la nuit. Et que dans le travers d’une vitre la vie se révèle autant qu’elle se reflète. La tromperie du monde (ou du verre ondulé ?) me semble un mot presque dérisoire au regard de l’illusion qu’il façonne, tel ce verre ondulé qui déforme tout à souhait.
Le péché ne m’appartient pas, ici deux mondes adolescents se rencontrent et s’étonnent, parce qu’un autrui entre là où il n’y avait que nous-mêmes. Ainsi mon ignorance me préserve d’une menace qui n’existe que pour d’autres. Il me manque sans doute un passage, une ligne, un sursaut ou un frisson qui rappellent à « ce » monde. (Però a leggere l’originale in italiano trovo questo passaggio più diretto, più schietto…)
« Je ne crois pas à la mort injuste parce que l’homme l’attend ». J’aurais aimé écrire ainsi.
Puisque ce monde de péchés se combat résistant, peut-être qu’exister revient à résister.
Au regard du temps passé, plus que faux, je trouve ce monde « poésie qui ne trouve pas sa rime ».
Mais avec vos péchés sublimes, vous menez une vie inconnue dont je suis fier de partager des instants comme celui-ci.
Cher Hervé,
Grazie di questa bella lettera, la voglio conservare ! !
Bonsoir Giovanni,
je me suis cette fois sans doute trop pris au jeu de la réécriture puisque je t’envoie avec ce mail « ma » version de l’acte poétique que tu as accompli au sortir de ton adolescence. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler auprès de la version italienne (la plus proche du geste d’alors) tout en m’accompagnant de ta traduction française. Cette dernière est déjà en elle même une réécriture et c’est sans doute pourquoi tu as ressenti le besoin d’ajouter autre chose, comme pour compléter ce qui était pourtant alors et déjà un acte total (surtout à cet âge). Et c’est cette totalité, cette action d’écrire « entière » qui frappe dans le poème original pour s’atténuer quelque peu dans sa version actuelle et que j’ai cherché à atteindre moi aussi, bien que loin désormais de cet âge torturé. L’exercice a été très plaisant pour moi et j’espère qu’il pourra te servir d’une manière ou d’une autre pour intégrer ton poème dans ce recueil. Tu peux être plus que fier de cette publication ! Écrivons au plus vite pour échanger nos points de plume et dans l’attente, mon ami italien de France, je te salue avec fraternité de coeur et d’esprit.
Cher Hervé,
Ton interprétation poétique, que je garderai soigneusement, m’a aidé à sortir de l’impasse.
J’ai compris d’abord que dans le texte d’origine il y avait une force que je devais absolument respecter.
J’ai donc réécrit cette poésie selon le fil conducteur originaire auquel j’ai ajouté quelques touches légères.
Giovanni,
je suis content de te voir satisfait de ton travail de réécriture, et encore plus de savoir que j’ai pu en quelque sorte t’aider à surmonter la difficulté que représente toujours la réinterprétation d’un texte. En effet, ce que l’on a écrit autrefois peut sembler insuffisant, voire faible, esthétiquement parlant, mais je reste au contraire persuadé que c’est l’esprit d’alors, sa force et ses pensées qui n’existent plus en nous ou qui ont pour le moins évolué.
La première strophe… J’ai seulement un doute sur « l’eau qui sourd ». Je te conseillerais de le changer en « l’eau qui court » (il y a un danger enfantin dans l’action de courir).
… je trouve que la strophe centrale… reste sémantiquement et poétiquement un peu faible…
La dernière strophe est bien différente au niveau de son sens, il faut y voir là l’œuvre du temps passé, de l’expérience exposée. J’y dénote presque comme un abandon, une fatalité, une résignation…
Je me suis permis de te dire mes pensées sans retenue, car ta démarche révèle une grande intelligence et une sensibilité artistique peu commune, et celles-ci ne s’accommoderaient point de faux-semblant. Je te dis, de nouveau, merci d’avoir pensé à moi, c’est un bonheur que de se retrouver au milieu de ces noms que moi aussi j’estime, tout comme toi.
Cher Hervé,
Après réflexion, j’ai trouvé ma solution au rébus de cet étrange dialogue entre deux époques de ma vie…
Évidemment, dans tout le recueil « Avant l’amour » le passé a été revisité et transporté dans le présent, avec toutes les traces inévitables d’un voyage accidenté…
Je crois beaucoup dans ce poème de la rébellion et je ne m’inquiète pas de son éventuel ou partiel « manque de poésie ». J’ai donc essayé de rendre le sens de sa critique primordiale clair et explicite : une attaque à l’hypocrisie catholique, surtout, voire à l’hypocrisie du pouvoir en Italie (et non seulement) dans les années 50 et 60 (et non seulement).
Pour cette raison, je me suis pas borné à réécrire la deuxième partie du texte, et j’ai coupé la strophe finale.
J’espère que tu partageras cette décision.
J’ai connu Hervé Lemonnier sur Twitter en 2013, lors de mes premiers pas avec «le portrait inconscient». Je fus touché d’abord par le titre de son blog « era da dire », une expression toscane très raffinée : « il fallait (absolument) le dire », ensuite par cette phrase-mot d’ordre : « Simplement désormais de penser ».
Dans ce blog, je restais toujours admiré par ses poésies élégantes et brusques à la fois, qui me rappelait quelques passages de ma jeunesse et de ma façon même de m’exprimer alors :
Salve 22
Brandir l’envers, rechausser l’univers.
Démanteler les cintres, habiller le parterre.
Agir en cercle.
Usurper l’éternel, fronder les files d’attente.
Languir le temps d’entendre.
Retrancher loin des gorges.
Gronder pourtant.
Passer les restes.
Hervé Lemonnier
Une affinité, peut-être, qu’une drôle de circonstance rendait encore plus intéressante : moi, un Italien « immigré » à Paris ; lui, un Français «émigré» en Toscane, travaillant je crois à Florence.
Plus tard, en se croisant plutôt dans les horaires du soir et nocturne, je me suis réjoui à traduire en italien «dans l’espace d’un tweet» ses «tweets poétiques» en français.
Je me suis rendu compte plus tard qu’Hervé Lemonnier avait mis en place une splendide passerelle de textes à lui, traduit en une ou deux langues à la fois «twitterature & traduction» : voilà quelques-uns de nos échanges :
Selon l’âge de celle-ci, le cerveau résonne différemment au sein de la boite crânienne qui le contient. Je l’entends bien.
Col passare degli anni, sento il mio cervello risuonare nella scatola cranica ad un ritmo sempre diverso. (Traduction @GiovanniMerloni)
La fumée dans les yeux mise à part, tant de choses me manquent des soirées barbecue « Apprenons à être grands/Du charbon plein les dents ».
A parte il fumo negli occhi mi mancano tante cose di quelle grigliate serali: Diventammo grandi/Con i denti pieni di carbone. (Traduction @GiovanniMerloni)
Il y a quelque chose de louche au pays des aveugles pour que les borgnes y soient rois.
C’è qualcosa di storto nel paese dei ciechi se basta avere un occhio per diventare re. (Traduction @GiovanniMerloni)

Giovanni Merloni

« Marchez, mes braves soldats » (Vers un atelier de réécriture poétique n. 16)

25 mercredi Fév 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, François Bonneau

foto finestra verde

Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

« Marchez, mes braves soldats » (Vers un atelier de réécriture poétique n. 16)

152_« Marchez, mes braves soldats ! » (Avant l’amour n. 16)

Cher Giovanni,
C’est un exercice bien compliqué que tu m’as demandé !
Car chacun, évidement, écrit avec ce qu’il est ;
et qui suis-je, pour pouvoir dire qu’un texte devrait être autre que ce qu’il est ?
Première chose, à mon humble avis : ton texte est très bon. Tu peux le présenter sans rougir.
J’ai décidé de le lire, puis de le relire, comme si il s’agissait de l’un de mes textes : aurais-je gardé exactement le même rythme ? Exactement les mêmes vers ?
Je t’envoie en pièce jointe ton texte, avec ce que j’aurais changé (écrit en gras) si ça avait été le mien.
Il est question de détails, de propositions.
Je te le redis : tel que tu me l’as envoyé, je le trouve bon.
N’hésite pas à en discuter, à me dire ce que tu en penses.
Cher François
Merci du cœur ! Tes mots clairs et sincères me font vraiment plaisir. Mercredi je publierai cette poésie. Plus tard je regarderai attentivement tes propositions. L’unique chose qu’il me semble difficile à résoudre, c’est dans le passage : « d’idéaux fossoyeur ».
Je me demande si l’on peut dire « fossoyeur d’idéaux », pour désigner quelqu’un qui ensevelit les idéaux sans aucun scrupule…
Par conséquent, je me demande si l’on peut dire, poétiquement, « d’idéaux fossoyeur »…
Sinon je trouverai une autre solution.
Merci de ton aide vraiment amical !
…demain je publierai cette poésie.
Comme tu peux le voir, j’ai retenu quelques-uns de tes conseils et suggestions.
Merci pour les « sirènes » !
Cher Giovanni,
Je suis très heureux d’avoir pu t’apporter un regard extérieur sur ton texte.
(Et, oui, « fossoyeur d’idéaux » est une image poétique à la fois forte et très compréhensible !)
J’attends avec impatience la publication…
Je n’ai pas encore rencontré François Bonneau, ni à Paris ni à Poitiers, où il vit. Cependant, je l’ai eu une fois au téléphone et je crois avoir pu deviner un jour sa physionomie grâce à une photo qu’un miroir déformé avait drôlement transformée… Cela arriva lors de notre deuxième « vase communicant » (sur un total de trois), consacré à une histoire farfelue que chacun de nous avait proposée à partir des images que nous nous étions adressées réciproquement. Nous avons ensuite réalisé un « vase » plus poétique. En cette dernière occasion, nous nous imposâmes des contraintes plus strictes que dans le passé. Je ne sais pas si nos échanges ont été appréciés par les lecteurs. Ce qui est sûr et certain, je me suis toujours amusé dans ces échanges tout à fait anticonformistes avec François. Au-delà de l’estime pour son travail littéraire, dont je perçois quelques bribes significatives et poignantes à travers son blog « irrégulier », je ressens une incroyable affinité avec François pour ce qui concerne le rôle primordial que nous attribuons, tous les deux, à une vision décalée, voire ironique, de « l’action littéraire ». Oui, j’ai parlé d’action, de communication, de littérature qui s’ouvre de plus en plus à la société, le sourire sur les lèvres. À condition qu’il s’agisse d’une société libre, humaine, créative, républicaine… sans dictateurs ou fossoyeurs d’idéaux comme le « méchant » du poème-cauchemar d’aujourd’hui.
Merci à François Bonneau, qui a participé avec un esprit vraiment amical et solidaire au travail de révision de ce texte.

Giovanni Merloni

Révélation divine ou Etrange élégie (Vers un atelier de réécriture poétique n. 15)

24 mardi Fév 2015

Posted by biscarrosse2012 in poèmes

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Atelier de réécriture poétique, Marie-Noëlle Bertrand

libia

Viale Libia, Rome, photo de Giorgio Muratore, da Archiwatch

Révélation divine ou Etrange élégie (Vers un atelier de réécriture poétique n. 15)

151_Révélation divine ou Étrange élégie (Avant l’amour n. 15)

Au Petit Caporal
Chère Marie-Noëlle,
Je vous joins la poésie ci-dessous. J’espère que vous l’aimerez, que cela vous donne l’envie de m’aider à me corriger ou à signaler les passages où ma langue à moi — une langue apprise au fur et à mesure de mon installation et intégration — semble inefficace…
Bonjour Giovanni
Je suis ravie de participer à la « fabrication » d’un recueil en français de vos poèmes.
En effet, je comprends bien que les petites « imperfections » de votre français qui sont pour moi, qui ne maîtrise aucune langue étrangère, un ravissement lorsque je lis votre blog, ne sont pas compatibles avec une édition « définitive »
Comme vous le savez, je ne suis pas une de ceux qui écrivent et publient chaque jour sur leur blog mais plutôt une lectrice des textes des autres. J’aime aussi la poésie, la lire et la partager…
J’entends bien qu’il ne s’agit pas là de « jouer à la maitresse d’école » et de corriger des « fautes », mais de faire des suggestions pour « améliorer » un texte dont vous restez le seul auteur et « maître ».
Je pense aussi que nous pourrions peut-être un soir nous rencontrer et parler de ce poème, sur lequel il me convient tout à fait de « réfléchir », de vive voix puisque nous avons une proximité géographique… que nous n’avons pas hélas avec d’autres amis de Twitter. Il s’agit là juste d’une suggestion…
……
J’espère que c’est un beau dimanche pour vous malgré la grisaille.
J’ai le cerveau lent alors ce fût un peu long… mais vous trouverez en pièce jointe mon document de travail : dans une première partie, des commentaires et suggestions, puis dans une seconde partie, une proposition, nécessaire pour plus de clarté au vu du fouillis de la première partie, pour un départ de réécriture.
…En attendant, je suis impatiente d’avoir votre avis et un retour sur vos réactions.
Quoi dire de la proposition de Marie-Noëlle vis-à-vis de cette poésie que je lui avais confiée sous le titre de « La rébellion de Dieu » ?
C’était, il faut le dire, une poésie tout à fait particulière, pour laquelle j’avais suivi une démarche différente vis-à-vis du « Chant du berger ayant perdu son troupeau », revue avec Élisabeth Chamontin, que j’avais au contraire beaucoup retravaillée par rapport à la première traduction.
Cette « rébellion-ci » avait été juste un peu corrigée pour en faire mieux ressortir les étranges significations.
La proposition de Marie-Noëlle constitue d’ailleurs une petite exception au milieu de la série des poésies publiées dans le cadre de cet « atelier de réécriture ». Parce qu’elle, tout en utilisant fidèlement mes expressions et mes mots, parvient à une traduction du texte italien plus efficace et mieux rythmée par rapport à ma traduction à moi.
Je suis donc doublement reconnaissant à Marie-Noëlle :
. D’un côté pour cette fidélité à l’esprit et à la lettre de mon poème tel qu’il avait été conçu il y a plus de cinquante ans ;
. De l’autre côté pour avoir accrédité une deuxième possibilité pour quelques-uns de mes textes poétiques, à laquelle je ne croyais plus : la voie d’une traduction alternative.
Dans ce cas spécifique, il est difficile d’établir des confins entre ce que j’avais traduit déjà moi-même et la façon avec laquelle Marie-Noëlle a su remettre les choses en place, si poétiquement. Donc, pour cette poésie, nous partageons la responsabilité de la traduction.
Mais je suis redevable à Marie-Noëlle aussi pour la proposition, de sa part, d’un mot-clé absolument stratégique : le mot « révélation », qui a finalement rempli de sens symbolique le nouveau titre de cette poésie d’aujourd’hui. Un mot qui résume en lui-même, pour l’expliquer, le sens d’un passage se déroulant assez obscur dans mon texte italien…
J’ai bien sûr rencontré Marie-Noëlle Bertrand au Petit Caporal (près du métro École Vétérinaire). On s’est tout de suite tutoyés, avant de constater que nos visions du monde actuel ainsi que nos sentiments de la vie sont très proches les uns des autres.
Je ne pourrais pas décrire ici Marie-Noëlle en dehors d’une sincère émotion et d’une estime sans bornes. Ceux qui ne l’ont pas encore connue en découvrant sa sensibilité et sa cohérence en seraient bien sûr étonnés… et confortés à la fois. Si dans ce monde dégradé et de plus en plus indifférent il y a de belles personnes comme Marie-Noëlle, il faut alors suspendre toute tentation catastrophique, croire dans la possibilité de remonter en haut, de travailler finalement pour une culture libre ainsi que pour un art désintéressé… La poésie nous a fait rencontrer. Espérons donc que la poésie puisse aider d’autres gens encore à s’aimer, à s’interroger positivement sur le sens de la vie dans une société qui refuse de s’arrêter ou de reculer, s’engageant, au contraire, pour assurer à la culture un rôle toujours central et stratégique…
Voilà, je n’ai fait qu’esquisser, de façon très incomplète, le portrait de Marie-Noëlle. Bibliothécaire depuis toujours, elle travaille dans une Médiathèque située dans la première banlieue à l’est de Paris, à la confluence de la Seine avec la Marne… Elle est très présente et active sur Twitter, où elle représente pour un grand nombre de blogueurs francophones un point de repère irremplaçable.

Giovanni Merloni

← Articles Précédents

Copyright France

ACCÈS AUX PUBLICATIONS

Pour un plus efficace accès aux publications, vous pouvez d'abord consulter les catégories ci-dessous, où sont groupés les principaux thèmes suivis.
Dans chaque catégorie vous pouvez ensuite consulter les mots-clés plus récurrents (ayant le rôle de sub-catégories). Vous pouvez trouver ces Mots-Clés :
- dans les listes au-dessous des catégories
- directement dans le nuage en bas sur le côté gauche

Catégories

  • échanges
  • commentaires
  • contes et récits
  • les unes du portrait inconscient
  • listes
  • mon travail d'écrivain
  • mon travail de peintre
  • poèmes
  • portraits d'auteurs
  • portraits inconscients
  • romans

Pages

  • À propos
  • Book tableaux et dessins 2018
  • Il quarto lato, liste
  • Liste des poèmes de Giovanni Merloni, groupés par Mots-Clés
  • Liste des publications du Portrait Inconscient groupés par mots-clés

Articles récents

  • Premier Mai : une « guerre » citoyenne pour le Travail, la Paix et le sauvetage de la Planète 1 mai 2022
  • On a marre de crier au loup, n’est-ce pas ? 22 avril 2022
  • Élégante et majestueuse passerelle d’amour 17 avril 2022
  • Au fond de la grotte 16 octobre 2021
  • Quinze années inespérées ou, si vous voulez, inattendues 11 septembre 2021
  • Destinataire inconnue – Tranches de survie n° 1 6 janvier 2021
  • La cure du silence (Extrait de la Ronde du 6 avril 2020) 11 mai 2020
  • Août 1976, Rome (via Calandrelli) – La contribution de Joseph Frish à la Ronde du 6 avril 2020 6 avril 2020
  • La poésie n’a pas de nuances pour les amours perdus (Déchirures n° 2) 19 décembre 2019
  • Je vais attendre, seul, qu’une vie nouvelle éclose ! (Déchirures n. 1) 9 décembre 2019
  • « La rue est à qui ? » (La pointe de l’iceberg n. 19) 7 décembre 2019
  • Raffaele Merloni, mon fils, a cinquante ans 29 novembre 2019

Archives

Affabulations Album d'une petite et grande famille Aldo Palazzeschi alphabet renversé de l'été Ambra Atelier de réécriture poétique Atelier de vacances Avant l'amour Bologne Bologne en vers Brigitte Célérier Caramella Claire Dutrey Claudine Sales Dissémination webasso-auteurs Dominique Hasselmann Débris de l'été 2014 Elisabeth Chamontin Entre-temps François Bonneau Françoise Gérard Giorgio Bassani Giorgio Muratore Giovanni Pascoli Gênes Hélène Verdier il quarto lato Isabelle Tournoud Italie Jan Doets Jean Jacques Rousseau Journal de débord La. pointe de l'iceberg La cloison et l'infini la haye la ronde Lectrices Le Havre Le Strapontin Luna L`île Marie-Noëlle Bertrand Nicole Peter Noël Bernard Noëlle Rollet Nuvola Ossidiana Paris Pier Paolo Pasolini portrait d'une chanson portrait d'une table portrait d'un tableau portraits cinématographiques Portraits d'amis disparus portraits d'artistes portraits d'écrivains portraits de poètes portraits théâtraux Poètes sans frontières Roman théâtral Rome Rome ce n'est pas une ville de mer Solidea Stella Testament immoral Une mère française Valère Staraselski vases communicants Vital Heurtebize Voltaire X Y Z W Zazie Zvanì À Rome Ève de Laudec

liens sélectionnés

  • #blog di giovanni merloni
  • #il ritratto incosciente
  • #mon travail de peintre
  • #vasescommunicants
  • analogos
  • anna jouy
  • anthropia blog
  • archiwatch
  • blog o'tobo
  • bords des mondes
  • Brigetoun
  • Cecile Arenes
  • chemin tournant
  • christine jeanney
  • Christophe Grossi
  • Claude Meunier
  • colorsandpastels
  • contrepoint
  • décalages et metamorphoses
  • Dominique Autrou
  • effacements
  • era da dire
  • fenêtre open space
  • floz blog
  • fons bandusiae nouveau
  • fonsbandusiae
  • fremissements
  • Gadins et bouts de ficelles
  • glossolalies
  • j'ai un accent
  • Jacques-François Dussottier
  • Jan Doets
  • Julien Boutonnier
  • l'atelier de paolo
  • l'emplume et l'écrié
  • l'escargot fait du trapèze
  • l'irregulier
  • la faute à diderot
  • le quatrain quotidien
  • le vent qui souffle
  • le vent qui souffle wordpress
  • Les confins
  • les cosaques des frontières
  • les nuits échouées
  • liminaire
  • Louise imagine
  • marie christine grimard blog
  • marie christine grimard blog wordpress
  • métronomiques
  • memoire silence
  • nuovo blog di anna jouy
  • opinionista per caso
  • paris-ci-la culture
  • passages
  • passages aléatoires
  • Paumée
  • pendant le week end
  • rencontres improbables
  • revue d'ici là
  • scarti e metamorfosi
  • SILO
  • simultanées hélène verdier
  • Tiers Livre

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Follow le portrait inconscient on WordPress.com

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné
    • le portrait inconscient
    • Rejoignez 2 453 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • le portrait inconscient
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…