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Le dormeur de la rue
Dans un coin boueux
de l’hiver
dans une bande effacée
de l’été
essayant se dérober
aux plus graves disgrâces
un frère humain
(à même la terre
à même la pierre
à même les égouts
à même les eaux
à même les urines),
vautré dans un papier d’or,
il dort.
Giovanni Merloni
Ce texte est strictement lié, pour son inspiration, à l’article Des hommes inutiles (débris de l’été 2014 n. 10)
Cette poésie est protégée par le ©Copyright, tout comme toutes les autres poésies publiées sur ce blog.
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