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Que c’est facile et léger…
Que c’est facile et léger
te parler avec franchise
si tes pupilles s’éclipsent
scrutant dans la brise.
Que c’est lourd et difficile
penser à toi, à ce qui se déclenche
si tu demeures insensible
à mes étoiles blanches.
Que c’est facile et léger
partager avec toi
mes souvenirs enchevêtrés
si la mer te débarrasse
de tes secrets soucis,
si la pluie sans angoisse,
s’épand dans tes yeux ravis
comme une vague amoureuse.
Que c’est lourd et difficile
voir la lune mourir
pâle et noble
sur tes pas invisibles
sur tes gestes évanouis.
Giovanni Merloni
Cette poésie est protégée par le ©Copyright, tout comme toutes les autres poésies publiées sur ce blog.
Merci à Nicole Peter, Noël Bernard et Hélène Verdier pour leur lecture de mon texte.
et, telle que nous te découvrons, rose et bleu sur vert, tu es digne de ces vers
Facile et léger, c’est cela même (la peinture semble aussi l’être).
et des yeux bleus dans un trou d’ombre derrière la persienne
Cette ritournelle sonne agréablement, sa légèreté apparente recouvre pourtant une douleur endormie. Merci de votre confiance Giovanni, vos mots coulent aisément et il n’y a rien changer. On ne peut que se laisser emporter.
On reconnaît dans ce poème l’humanité profonde et le sens du merveilleux auquel tu nous as habitués, Giovanni. J’y aime de plus une musique qui, en comparaison de la première version, a pris beaucoup d’importance avec ce rythme et ces sonorités, avec cette répétition de forme, qui se balance, et qui tout à coup bascule pour donner un élan fort. Je crois moi aussi qu’il n’y a rien à y changer !
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