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Le matin gris frappe aux rideaux de fer
I.
Le matin gris
comme un bâton de bois
frappe aux rideaux de fer.
Les sirènes
déchirant les ombres au passage
vont tuer le passé.
Et pourtant les murmures
des platanes atteignent
mes oreilles.
Dans un matin de bois ou de fer
orphelin de mon passé
je meurs
fusionné avec le mirage
d’une sirène de passage
descendue sans murmures
d’un platane gris.
Giovanni Merloni, décembre 2013
II.
La terre sera détendue
tu parleras de mes rêves
tu les jetteras dans la corbeille.
La terre de mes souvenirs
sillonnée par des lignes arrachées au ciel
sera triste.
La terre aura tous le noms
et le tien.
La terre où je m’endormirai
dans la mort indolore
sera détendue.
Notre mère va pleurer, dommage.
Reviendrai-je, par la mort que toujours j’attends
à l’insouciance rêveuse de cet enfant
meurtri ?
à la force amoureuse de cette jeune fille
blonde ?
Giovanni Merloni
TEXTE ORIGINAL EN ITALIEN
Cette poésie est protégée par le ©Copyright, tout comme les autres documents (textes et images) publiés sur ce blog.
Jim au petit déjeuner…