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Notre histoire à nous tous (Vers un atelier de réécriture poétique n. 2)
094_Notre histoire à nous tous (Avant l’amour n. 2)
Aujourd’hui, c’est Françoise Gérard qui m’a aidé à revoir mon texte. Ayant parfaitement compris mes exigences, tout comme Brigitte Célérier, elle m’a signalé les deux ou trois passages où les expressions adoptées n’étaient pas suffisamment évidentes pour un lecteur français. Comme il arrive souvent, lorsqu’on intervient sur un passage, l’équilibre de la poésie en résulte modifié. Alors, il ne faut pas hésiter à rechercher une nouvelle « clé ». Cela peut demander beaucoup de temps et quelques fois interrompre le flux créatif. Heureusement, les observations de Françoise semblaient dictées par la connaissance « a priori » de la solution poétique que j’aurais tôt ou tard trouvée. Pour ce qui me concerne, je suis ravi de cette épreuve.
Alessandro Manzoni, avant d’écrire « I promessi sposi » (Les fiancés) dans une langue italienne parfaite, avait écrit une première version du roman, sous le titre de « Fermo et Lucia » qui laissait au contraire transparaître ses origines de Lombardie et du lac de Como en particulier. Entre ces deux éditions, Manzoni se rendit à Florence, la ville italienne où le dialecte est plus proche de la langue nationale. Tous les lycéens de toutes les générations savent qu’il avait alors « lavé son linge dans l’Arno », voire dans la langue italienne.
Françoise Gérard, tout comme Brigitte Célérier et les autres personnes qui sont en train gentiment de m’aider, représente pour moi ce que l’Arno a représenté pour Manzoni… Mais ce n’est jamais une chose facile, ni automatique, ni escomptée. Cela demande une grande ouverture mentale de la part de ceux qui offrent une telle collaboration !
Donc, c’est avec un sentiment d’immense admiration et d’amitié que je remercie tous ceux qui ont accepté de partager spontanément et sans arrières-pensées mon travail de réécriture poétique.
Ce sera, bien sûr, un passage bref et circonscrit. Ensuite, je me renseignerai et, lorsque je ne serai pas en condition de faire front à mes engagements, je demanderai l’aide professionnel d’une stagiaire… Mais, bien avant de me décider à cela, j’aurai pu profiter d’une très grande et belle démonstration de générosité et de confiance.
Je vous invite maintenant à la lecture de « Notre histoire à nous », la deuxième des 28 poésies qui sont publiées quatre jours par semaine (du mardi au vendredi) jusqu’au 24 mars 2015.
Merci à Françoise Gérard, qui a participé avec enthousiasme au travail de révision de ce texte.
Giovanni Merloni
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