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La vie n’a pas d’yeux (Vers un atelier de réécriture poétique n. 3)

098_La vie n’a pas d’yeux (Avant l’amour n. 3)

La troisième « camarade » et amie qui m’a donné sans hésiter un coup de main pour la révision de mon texte d’aujourd’hui est Claudine Sales. Une collègue luxembourgeoise, passionnée de la littérature, de la musique des mots et aussi de leur force narrative. Car elle est avant tout une peintre ou, comme elle se présente, une dessinatrice ayant une nette, heureuse préférence pour les paysages. Ceux qui ne la connaissent pas encore peuvent bien la retrouver dans son atelier de pastels de plus en plus touchants. En alternative, vous pouvez voir ses oeuvres en contrepoint, dans un blog partagé avec Francis Royo. Là-dedans, Claudine abandonne provisoirement (et parallèlement) son expression typique pour représenter les mêmes sujets — entre terre, mer et ciel — de façon plus abstraite. Cela fait ressortir l’importance que les couleurs assument dans l’oeuvre de cette véritable artiste.
D’ailleurs, le travail quotidien avec ses pastels donne à Claudine une étonnante faculté de percer, de voir à travers, de cueillir l’essence et la beauté des nuances des textes littéraires aussi. Imaginez-vous alors combien je suis ravi de son jugement sur la poésie d’aujourd’hui : « voici mon avis… c’est un bien joli poème sur l’amertume et je n’ai aucune remarque à faire sur son contenu… »
Ensuite, elle a inséré dans le texte des *…*, mettant en évidence des mots et des phrases où à son avis la compréhension ou le rythme rencontraient des petites ruptures.
En suivant les *…* de Claudine, j’ai travaillé de nouveau sur ce texte qui était à l’origine déjà changé vis-à-vis de celui que j’avais publié avant.
Merci à Claudine Sales, qui a participé avec un esprit tout à fait amical n’empêchant pas la sévérité et la rigueur là où cela était nécessaire au cours de la révision de ce texte.

Giovanni Merloni