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Giovanni Merloni, Rigoletto (part.) 1991
Au bout des rues
Au bout des rues
d’une ville gravée à peine
le blanc sur le blanc
le noir sur le noir
le rouge sur le rouge
le violet sur le violet
soudainement s’entr’ouvre
une petite porte
laissant glisser
les flots innombrables
des couleurs
et des nuances
avec le mouvement
le bruit, l’excitation
l’ivresse
la surprise de ta robe
jetée sur mon lit,
de tes yeux
scrutant la fenêtre,
de ta bouche
savourant le silence,
de ton parfum
amadouant mon rêve.
Giovanni Merloni
De « Il treno della mente » (« Le train de l’esprit »), Edizioni dell’Oleandro, Rome 2000 — ISBN 88-86600-77-1
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TEXTE ORIGINAL EN ITALIEN
Poème jeté comme une robe, on la voit se déposer…