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La phrase et la photo de Pasolini ont été empruntées sur Facebook
Mon sacré « peu »
Je pense qu’il faut éduquer les nouvelles générations à la valeur de la défaite.
À sa gestion.
À l’humanité qui en jaillit.
À construire une identité capable de saisir le partage d’une destinée, où l’on peut échouer et recommencer sans que la valeur et la dignité en soient attaquées.
À ne pas devenir quelqu’un qui joue des coudes pour avancer dans la société, à ne pas passer sur les corps des autres pour arriver le premier.
En ce monde de gagnants vulgaires et malhonnêtes, de prévaricateurs faux et opportunistes, de gens qui comptent, qui occupent le pouvoir, qui s’arrachent le présent, figurez-vous le futur ; à tous ceux qui ont la névrose du succès, de paraître, de devenir…
À cette anthropologie du gagnant, je préfère de loin celui qui perd.
C’est un exercice qui me réussit bien.
Et me réconcilie avec mon sacré « peu ».
Pier Paolo Pasolini
(traduction Giovanni Merloni)
Pasolini et sa lucidité (Macron l’a-t-il lu un jour et connaît-il même son existence, oui, son existence ?) : merci !
Et tant qu’il y aura des Vespa…
merci pour ce rappel
Dans la confusion actuelle des esprits le « peu » de Pasolini fait sacrément du bien. Un Pasolini plus beau que jamais.
Oh oui, ça fait du bien
J’adore son humanisme, son humilité, sa bonté, sa lucidité !! Merci !!