Au fond de la grotte
primordiale je gratte
en nous octroyant un abri
à la faible lumière d’un lit.
Je gratte et m’incruste
échangeant ma peau de locuste
avec ton ardeur agile
de lapin perdu.
Au fond de notre rêve
notre haleine sera brève
les yeux rivés sur nos mains
telles des épaves enchevêtrées
d’amours désabusés.
Giovanni Merloni
Le déabusement doit se consommer avec modération… 🙂