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Giovanni Merloni, Le Possédé, gouache sur papier, 2012
Bilbao (1)
Une rue derrière une autre rue.
Et te voilà dansant parmi la foule
indifférente à la musique qui s’écoule.
Allons donc à Bilbao
à fouiller parmi les oies
et les dansantes pensées perdues.
Une place sans arbres, sans soleil
envoûtée par un parfum d’abandon
où je me sauve pour ne pas souffrir.
Allons, en courant
au milieu du nuage de maisons
de la ville rappelée par cœur.
Un bruit de pas, un vacarme de rires
tombant sur moi, sur mon incompétence
tandis que tu danses dans la musique inexistante.
Allons donc à Bilbao
où la musique ensoleillée
se déhanche parmi les danseurs.
Giovanni Merloni
(1) Inspirée d’une ébauche de poésie de 1961 (Une rue derrière une autre rue) et d’une ritournelle des années 1990 (Allons donc à Bilbao)
TEXTE ORIGINAL EN ITALIEN
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Bal à Bilbao… musique !
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