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Giovanni Merloni, gouache, juillet 2014
Je ressemble
Je ressemble
à cette musique crissante
qui frôle les murs.
Je ressemble
à ce goéland épuisé
qui pourtant n’arrête pas
de voler sous le poids
de ses ailes de plomb.
Je ressemble à nous deux :
mes jambes démesurées
ton cœur d’hirondelle.
Je ressemble
à ce matin froid
au splendide vertige
d’une pause
hors du temps.
Je ressemble,
à ce costume gris
qui scrute son nuage
de fumée
s’évanouir.
Giovanni Merloni
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TEXTE EN ITALIEN