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Louis Malle, Les amants (1958)
Work in progress : Ossidiana «la fata»
Chers lecteurs et lectrices,
Au beau milieu d’une « pause de travail » qui me prendra une dizaine de jours à peu près, je vous envoie le premier fruit de cet engagement. Il s’agit bien évidemment de « work in progress », c’est-à-dire d’un travail qui nécessite encore d’autres passages.
Mais, dorénavant, vous pouvez trouver ici, si cela vous intéresse, la totalité des 68 poèmes du recueil « Ossidiana », qu’on peut aussi lire « en continu », renversés par rapport à l’ordre chronologique, à partir du tag-mot de passe Ossidiana figurant dans le « nuage » sur le côté gauche de la page d’accueil.
L’engagement qui m’attend, avant de considérer comme accompli mon devoir envers ce morceau encore vif et important de mon « vécu désormais révolu » — un « vécu » partagé avec nombreux amis, amies et personnages de Bologne et d’Emilia-Romagna qui sont encore là ou alors ont disparu, hélas —, ce sera surtout celui de retravailler une à une les poésies encore imparfaites vis-à-vis de la langue française, gardant aussi, ici et là, quelques petits manques par rapport à sa signification profonde et intime. Mais j’ai aussi l’ambition d’aller au-delà de cette indispensable « fidelité » à chacun de ces « fragments d’un discours amoureux ». Il faut que ressuscite « l’autre histoire » — qui ne peut pas se réduire à l’histoire d’un instant, d’une rencontre, du colloque d’un couple assis dans une « paninoteca » ou dans un banc public —, il faut qu’elle devienne compréhensible, même si filtrée, forcément, par le respect et la pudeur dont je suis redevable envers ces mémoires « sacrées » et la personne qui vit à côté et derrière ce personnage qui a voulu spontanément assumer le prénom d’Ossidiana. Le nom d’une pierre aussi exotique que volcanique : exubérante, explosive et, en même temps, capable de rassurer, de donner un sens aux mots qui lui sont adressés avec dévotion mais sans précautions. Des mots, des gestes et des attitudes révélateurs parfois d’embarras, d’incertitude, d’énergies déplacées et excessives… D’ailleurs, il n’y a rien de plus beau, dans une rencontre amoureuse, que de voir pardonnés ou même aimés nos défauts et inaptitudes « graves » !
En général, au bout de cette période de « restructuration » obscure, à laquelle je me condamne pourtant volontiers, je compte pouvoir rendre « le portrait inconscient » encore mieux adapté aux exigences des lecteurs et lectrices moins superficiels, auxquels s’adressent toujours mes pensées, mes soucis et mon désir de leur donner à lire (et à voir) quelque chose de sincère et de beau.
ARCHIVES DE TAG: OSSIDIANA
Drôle d’histoire, 1975 (Ossidiana n. 1)
01
Mardi
Jan 2013
Let’s spend the night together, 1976 (Ossidiana n. 2)
05
Samedi
Jan 2013
Derrière tes yeux verts de clairière, 1975 (Ossidiana n. 3)
10
Jeudi
Jan 2013
Madame Rubens, 1975 (Ossidiana n. 4)
11
Vendredi
Jan 2013
Un voyage à pied, 1975 (Ossidiana n. 5)
16
Mercredi
Jan 2013
S’achemine l’été, 1976 (Ossidiana n. 6)
18
Vendredi
Jan 2013
Je ne bouge pas, 1976 (Ossidiana n. 7)
19
Samedi
Jan 2013
Elle me sourit, ma fée (Ossidiana n. 8)
Le printemps est ta main, 1975 (Ossidiana n. 9)
23
Mercredi
Jan 2013
L’automne est tes cheveux, 1975 (Ossidiana n. 10)
25
Vendredi
Jan 2013
L’hiver est ta bouche, 1975 (Ossidiana n. 11)
26
Samedi
Jan 2013
Miroir d’un appartement d’étudiants, 1976 (Ossidiana n.12)
28
Lundi
Jan 2013
Sa maison redevient centre, 1976 (Ossidiana n. 13)
02
Samedi
Feb 2013
Coraçon maldito, 1976 (Ossidiana n. 14)
02
Samedi
Feb 2013
Ces gens, 1975 (Ossidiana n. 15)
21
Jeudi
Feb 2013
Les voies possibles, 1975 (Ossidiana n. 16)
18
Lundi
Mar 2013
Cette enfant gravement malade, 1976 (Ossidiana n. 17)
19
Mardi
Mar 2013
Enclos de la solitude, 1976 (Ossidiana n. 18)
01
Lundi
Apr 2013
Je soutiens mon corps de pantin blessé, 1976 (Ossidiana n. 19)
02
Mardi
Apr 2013
Le lest, 1976 (Ossidiana 20)
03
Mercredi
Apr 2013
Un homme ombrageux, capricieux, 1975 (Ossidiana n. 21)
04
Jeudi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Lundi, 1975 (Ossidiana n. 22a)
08
Lundi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Mardi, 1975 (Ossidiana n. 22b)
09
Mardi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Mercredi, 1975 (Ossidiana n. 22c)
10
Mercredi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Jeudi, 1975 (Ossidiana n. 22d)
11
Jeudi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Vendredi, 1975 (Ossidiana n. 22e)
12
Vendredi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Samedi, 1975 (Ossidiana n. 22f)
13
Samedi
Apr 2013
Ma semaine à moi. Dimanche, 1975 (Ossidiana n. 22g)
14
Dimanche
Apr 2013
« Quel destin ? », 1975 (Ossidiana n. 23)
27
Lundi
May 2013
Je prends l’habitude de te quitter, 1976 (Ossidiana n. 24)
27
Lundi
May 2013
La missive, 1975 (Ossidiana n. 25)
15
Vendredi
Nov 2013
Sans domicile fixe, juin 1975 (Ossidiana n. 26)
07
Mardi
Jan 2014
Riche d’un enthousiasme sans abri, 1976 (Ossidiana n. 27)
30
Dimanche
Mar 2014
1Au milieu de deux barques, 1975 (Ossidiana n. 28)
01
Mardi
Apr 2014
Je pourrais devenir même insouciant, 1975 (Ossidiana n. 29)
03
Jeudi
Apr 2014
Je me suis aligné, 1975 (Ossidiana n. 30)
07
Lundi
Apr 2014
Par la seule force de ton sourire, 1975 (Ossidiana n. 31)
09
Mercredi
Apr 2014
Le moment est venu, peut-être, 1975 (Ossidiana n. 32)
11
Vendredi
Apr 2014
Des moyens possibles, 1975 (Ossidiana n. 33)
12
Samedi
Apr 2014
Pour ramasser un sens accompli à cet espoir, 1975 (Ossidiana n. 34)
16
Mercredi
Apr 2014
San Marco à l’aube, 1975 (Ossidiana n. 35)
16
Vendredi
May 2014
La vie c’est un drôle de jeu, 1975 (Ossidiana n. 36)
23
Vendredi
May 2014
À défaut d’un amour partagé, 1975 (Ossidiana n. 37)
05
Jeudi
Jun 2014
Un oiseau bleu, 1975 (Ossidiana n. 38)
19
Jeudi
Jun 2014
Une petite parenthèse, 1975 (Ossidiana n. 39)
23
Lundi
Jun 2014
Les objets inutiles, 1976 (Ossidiana n. 40)
24
Jeudi
Jul 2014
Chaque jour, je t’attends, 1975 (Ossidiana n. 41)
01
Vendredi
Aug 2014
Le projet d’une poésie, 1975 (Ossidiana n. 42)
18
Dimanche
Jan 2015
La poésie déchirée, 1976 (Ossidiana n. 43)
20
Mardi
Jan 2015
Derrière les persiennes, 1975 (Ossidiana n. 44)
28
Jeudi
May 2015
Promenade à Villa Ghigi, 1976 (Ossidiana n. 45)
03
Vendredi
Jul 2015
Miroir d’un appartement d’étudiants, 1976 (Ossidiana n.46)
04
Samedi
Jul 2015
Ton visage porte ton nom, 1975 (Ossidiana n. 47)
05
Dimanche
Jul 2015
Depuis, 1975 (Ossidiana n. 48)
08
Mercredi
Jul 2015
Elle se vautre dans le rêve, cette vie vagabonde, 1975 (Ossidiana n. 49)
15
Mercredi
Jul 2015
Pour aimer, il faut demeurer seuls, 1975 (Ossidiana n. 50)
17
Vendredi
Jul 2015
Pour te faire plaisir, 1976 (Ossidiana n. 51)
22
Mercredi
Jul 2015
Un train d’ombres, 1976 (Ossidiana n. 52)
24
Vendredi
Jul 2015
Dans un instant je pars, 1975 (Ossidiana n. 53)
26
Dimanche
Jul 2015
La longue écharpe de tes mots, 1975 (Ossidiana n. 54)
29
Mercredi
Jul 2015
Pendant ces jours, 1975 (Ossidiana n. 55)
31
Vendredi
Jul 2015
Tu es toutes les femmes, 8 mars 1975 (Ossidiana n. 56)
24
Lundi
Aug 2015
J’ai décidé de t’écrire, 1975 (Ossidiana n. 57)
01
Mardi
Sep 2015
Le même enthousiasme distrait, 1975 (Ossidiana n. 58)
07
Lundi
Sep 2015
Nous habitons dans un hôtel, 1975 (Ossidiana n. 59)
13
Dimanche
Sep 2015
Des mots abrupts, 1975 (Ossidiana n. 60)
16
Mercredi
Sep 2015
Pour le reste de ma vie, 1975 (Ossidiana n. 61)
22
Mardi
Sep 2015
La meilleure école, 1975 (Ossidiana n. 62)
28
Lundi
Sep 2015
Sur ta robe rouge et grise, 1975 (Ossidiana n. 63)
10
Samedi
Oct 2015
Zigzaguant à rebours, 1975 (Ossidiana n. 64)
04
Mercredi
Nov 2015
Je réussis à ne pas m’effondrer, 1975 (Ossidiana n. 65)
07
Samedi
Nov 2015
Au bout des rues, 1975 (Ossidiana n. 66)
12
Jeudi
Nov 2015
À la mer, 1975 (Ossidiana n. 67)
25
Mercredi
Nov 2015
Adieu, addio, ciao, arrivederci, 1976 (Ossidiana n. 68)
14
Lundi
Dec 2015
Louis Malle, Les amants (1958)
Giovanni Merloni
Les poésies du recueil « Ossidiana » sont toutes protégées par le ©Copyright, comme d’ailleurs les autres documents (textes et images) publiés sur ce blog.
Une belle somme…
« Un vécu à jamais révolu ». S’interdire de dire »à jamais ». Possibilités multiples de rejouer des situations vécues,les prolonger,aboutir au moyen du rêve,du fantasme. Telle histoire d’amour inachevée,tel désir non exprimé,au nom de quoi m’interdirai-je de réécrire une réalité vécue? Où est la vérité,dans la réalité vécue ou dans la réalité fantasmée? L’onirisme transperce l’espace temps,nous projetant de ce qui a été à ce qui aurait pu être.