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Soixante-deux poèmes pour Ambra, « idole de la nuit »
Chers lecteurs et lectrices,
Je suis en attente d’une réponse, de la part de Caramella, que je juge très importante pour notre correspondance et pour la suite de mon engagement réel et virtuel avec notre commun passé reculé… Une époque très adaptée d’ailleurs aux chants poétiques de femmes mystérieuses comme Caramella ou carrément inexistantes sinon liées à des grains de sable… Une époque où la page blanche se voyait consacrée aux larmes désespérées tandis que la page grise, verte et rose de la réalité quotidienne ne manquait pas, au contraire, de moments inattendus d’insouciance et d’allégresse…
Je profite de cette rupture momentanée pour vous faire part aujourd’hui d’un deuxième résultat de mon engagement obscur… visant à rendre mon blog de plus en plus transparent et disponible pour une consultation mieux organique qu’avant.
Après vous avoir mis en relation avec l’ensemble des poèmes du recueil « Ossidiana », dorénavant, vous pouvez trouver ici, si cela vous intéresse, la totalité des 62 poèmes du recueil « Ambra », qu’on peut aussi lire « en continu » — renversés par rapport à l’ordre chronologique —, en cliquant sur « Ambra », le mot de passe qui figure aussi dans le « nuage » sur le côté gauche de la page d’accueil.
Je ne suis pas en condition d’encadrer « historiquement » ce groupe de poésies, adressées pour la plupart à la jeune femme qui partageait mes premières vicissitudes moins passionnées que sentimentales. Je peux simplement vous certifier que celle-ci avait de cheveux longs à la Catherine Spaak ainsi qu’un authentique humour napolitain. Elle avait tellement bien réussi, dans son but de me faire sortir de mon cocon, que parfois j’eusse frôlé la folie ou alors l’idolâtrie. Accompagnées par une certaine incrédulité de ma part, deux expressions à elle resteront sculptées dans ma mémoire. La première était au sujet de Venise, à mon avis la ville plus belle au monde, où je voudrais pouvoir me rendre au moins une fois par an, si cela était possible. Bon, pour Ambra « Venise puait, sentait l’œuf pourri… » ! La deuxième était un peu sa carte de visite : « l’exception confirme la règle ». Décontenancé par ces deux phrases, j’ai toujours résisté quant à Venise, sans pourtant réussir à la convaincre de m’y suivre… et, pour ce qui concerne l’exception et la règle j’ai essayé de suivre la règle quand elle s’attendait à l’exception, et vice-versa. On ne peut rien contre la mathématique appliquée à la vie d’un jeune homme exubérant et maladroit.
D’ailleurs, je ne peux pas considérer comme accompli mon devoir envers ce morceau encore vif et important de mon « vécu désormais révolu », appartenant à la première moitié des années 1960. L’engagement qui m’attend, comme dans le cas d’Ossidiana, ce sera surtout celui de retravailler une à une les poésies d’Ambra encore imparfaites ou inexpliquées.
Pour conclure, un petit mot sur le ©Copyright. J’ai abandonné le système Créative Commons par ce que la presque totalité des textes que je publie ici sont originaux. Je les ai assujettis à une double forme de tutelle : soit en posant le blog sous les soins de Copyright France soit en déposant les textes au fur et à mesure dans un lieu sécurisé. Donc, dans la pleine liberté de visite et de consultation, je demande à tous les visiteurs du « portrait inconscient » de respecter mes droits d’auteur des textes et des images graphiques ici publiés.
Giovanni Merloni
Perdono, chantée par Catherine Spaak, texte et musique de Gino Paoli
ARCHIVES DE TAG: AMBRA
J’arracherai ces haillons, 1962 (Ambra n. 1)
02
Mercredi
Jan 2013
Ma vocation à la vie, 1962 (Ambra n. 2)
04
Lundi
Feb 2013
Ils vont récupérer leurs habits quittés, 1962 (Ambra n. 3)
04
Lundi
Feb 2013
Tout seul je marchais, le soleil à la nuque, 1962 (Ambra n. 4)
04
Lundi
Feb 2013
Un nuage te cache, 1962 (Ambra n. 5)
28
Jeudi
Feb 2013
Tu racontes tes souvenirs, 1963 (Ambra n. 6)
12
Mardi
Mar 2013
La cigarette, 1963 (Ambra n. 7)
15
Vendredi
Mar 2013
Les pieds sur terre, 1963 (Ambra n. 8)
16
Samedi
Mar 2013
Amour et goudron, 1963 (Ambra n. 9)
19
Dimanche
May 2013
Tu me parles d’une autre ville, 1963 (Ambra n. 10)
19
Dimanche
May 2013
Ici/là, 1963 (Ambra n. 11)
19
Dimanche
May 2013
Tu es le soleil et la pluie, 1963 (Ambra n. 12)
21
Vendredi
Jun 2013
Hier, je fouillais des cieux sales, 1963 (Ambra n. 13)
22
Samedi
Jun 2013
Rideau noir, 1963 (Ambra n. 14)
16
Samedi
Nov 2013
Au musée, 1963 (Ambra n. 15)
17
Dimanche
Nov 2013
Je ne cesse de t’aimer, 1963 (Ambra n. 16)
29
Vendredi
Nov 2013
Nous partirons un jour, 1963 (Ambra n. 17)
01
Dimanche
Dec 2013
Ma guitare a mille voix, 1963 (Ambra n. 18)
01
Dimanche
Dec 2013
Même pas une caresse, 1963 (Ambra n. 19)
01
Dimanche
Dec 2013
J’avais rêvé (Ambra n. 20)
01
Dimanche
Dec 2013
Dans l’enclos de la nuit, 1964 (Ambra n. 21)
01
Dimanche
Dec 2013
Le corps renversé dans la nuit, 1964 (Ambra n. 22)
01
Dimanche
Dec 2013
L’attente, 1964 (Ambra n. 23)
01
Dimanche
Dec 2013
L’étranger, 1964 (Ambra n. 24)
01
Dimanche
Dec 2013
Plongeons-nous dans l’incompréhension, 1964 (Ambra n. 25)
01
Dimanche
Dec 2013
Je ressemble, 1964 (Ambra n. 26)
17
Mardi
Dec 2013
Je sais que je l’aime, 1964 (Ambra n. 27)
17
Mardi
Dec 2013
Tu me parles en anglais, 1964 (Ambra n. 28)
18
Mercredi
Dec 2013
Nous attendons, 1964 (Ambra n. 29)
19
Jeudi
Dec 2013
Quand tu n’es pas là, 1964 (Ambra n. 30)
20
Vendredi
Dec 2013
L’aube rentre dans le fleuve, 1964 (Ambra n. 31)
21
Samedi
Dec 2013
Le matin gris frappe aux rideaux de fer, 1964 (Ambra n. 32)
22
Dimanche
Dec 2013
Idole de la nuit, 1964 (Ambra n. 33)
02
Jeudi
Jan 2014
Non, 1964 (Ambra n. 34)
07
Mardi
Jan 2014
Toi qui passes toute seule, 1964 (Ambra n. 35)
07
Mardi
Jan 2014
Mémoires de la plateforme (d’un bus), 1964 (Ambra n. 36)
07
Mardi
Jan 2014
Le train est parti, il nous a séparés, 1964 (Ambra n. 37)
28
Vendredi
Mar 2014
Dans le cœur sombre et noir de la rue, 1964 (Ambra n. 38)
29
Samedi
Mar 2014
Adieu, amour du vrai amour, 1964 (Ambra n. 39)
28
Mercredi
May 2014
Pour nous qui oublions toujours, 1964 (Ambra n. 40)
06
Vendredi
Jun 2014
La police défonça la porte, 1964 (Ambra n. 41)
16
Lundi
Jun 2014
« Papa est mort… », 1964 (Ambra n. 42)
17
Mardi
Jun 2014
Renfermez dans quatre lignes nettes, 1964 (Ambra n. 43)
20
Vendredi
Jun 2014
Je me joins au cortège de pas, 1965 (Ambra n. 44)
20
Vendredi
Jun 2014
Des ombres roses et célestes, 1965 (Ambra n. 45)
20
Vendredi
Jun 2014
La banlieue allume des réverbères démesurés, 1965 (Ambra n. 46)
20
Vendredi
Jun 2014
Vraiment personne, 1965 (Ambra n. 47)
20
Vendredi
Jun 2014
Vous, gens rusés, 1965 (Ambra n. 48)
20
Vendredi
Jun 2014
Le cirque de la vie, 1965 (Ambra n. 49)
22
Dimanche
Jun 2014
Viens, de nouveau ! 1965 (Ambra n. 50)
25
Mercredi
Jun 2014
Jour et soir, 1965 (Ambra n. 51)
26
Jeudi
Jun 2014
J’attends, 1965 (Ambra n. 52)
26
Jeudi
Jun 2014
J’ai écrit sur le rocher, 1965 (Ambra n. 53)
26
Jeudi
Jun 2014
La grotte à la forme d’oreille, 1965 (Ambra n. 54)
26
Jeudi
Jun 2014
Sur cette table, des feuilles, 1965 (Ambra n. 55)
26
Jeudi
Jun 2014
Des carrosses sous les pieds, 1965 (Ambra n. 56)
26
Jeudi
Jun 2014
Je serai un nomade, 1965 (Ambra n. 57)
22
Mardi
Jul 2014
Ne dis rien, 1965 (Ambra n. 58)
23
Mercredi
Jul 2014
Les chiens, je les rends à la pluie, 1965 (Ambra n. 59)
26
Samedi
Jul 2014
À présent, 1965 (Ambra n. 60)
29
Mardi
Jul 2014
Le calme adieu du vent, 1965 (Ambra n. 61)
29
Mardi
Jul 2014
Je te suis redevable, 1965 Ambra n. 62)
13
Mardi
Jan 2015
Giovanni Merloni
Toutes ces poésies sont protégées par le ©Copyright, tout comme les autres documents (textes et images) publiés sur ce blog.
Merci pour cette anthologie et le passage des grains de sable au canal vidé : la mémoire doit se nettoyer aussi de temps en temps ! 🙂